SCHISM NEW YORK HARDCORE FANZINE reed Bridge 9 press (128 pages n/b)

SCHISM NEW YORK HARDCORE FANZINE

New York Hardcore….Cela tape dans ta tête. Putain trainer dans lower east village en 2005, où tout est tout propre….tout est beau et bien tranquille….Hein quoi il s’est passé quelque chose à New York ? Y a encore un New York qui se tient debout ? Une scène de vrais mecs bien virils, bien purs et biens collégiens….La vraie scène hardcore : ONLY FOR THE STRONG. Le truc qui faisait flipper tout le monde. Quoi? La scène hardcore de New York, ce truc de straight edge fasciste et nazi. Du skinhead hardcore comme l’écrivait Thurston Moore à l’époque à propos d’Agnostic Front. On a pas mal tout amalgamé. Tout mélangé, les périodes, les lieux, les groupes. Y avait de la merde. En tas, des trucs comme Warzone qui puait le nationalisme viril version croix de fer, Youth Defense League, le truc skinozoïde de merde autoproclamé, etc…, mais y avait aussi d’autres trucs plus sauvages, plus durs, sûrement plus propres, plus straight dans le monstre new-yorkais de l’époque. Les Cro-mags, les Gorilla Biscuits, les Youth of Today (très bon album Cant close my eyes), évidemment Agnostic front, Leeway, Rest In Pieces (1er ep), et tant d’autres qui sont devenus des Dieux du stade (soia ou biohazard). Schism, c’est un zine de l’époque, puis un label, un des premiers à planter le drapeau du SE à New York et à bien l’enfoncer. Mais pas qu’à New York. Il suffit de penser et d’écouter les très corrects No For An Answer de Californie, ou encore Infest, ou les incroyables scraps, manfitinbanner. C’est pour cela que la réédition des trois numéros de Schism est intéressante, replonge dans les racines et fait la preuve que la situation était moins prononcée que l’ostracisme général de la « vraie » scène hardcore. Il y a beaucoup de textes, beaucoup de points de vue assez surprenants sur les Dieux du SE. Cela vaut le coup. Pour connaître une des divergences du Hardcore (ici : new yorkais), et pour reconnaître la juste place qu’il a. C’est dommage de ne pas l’inclure dans une belle histoire du punk rock et du hardcore à New York. Il manque plus que les rééditions de Dear Jesus (Putain Sam qu’est-ce que t’attend!!!) et de Hardware (un zine se-hc de très autre tenue) pour souffler la juste perspective et retomber sur des scènes plus hardcore. http://www.b9press.com