MONARCH Speak of the sea, speak of the devil Throne Records 2006

MONARCH Speak of the sea, speak of the devil

Eh oui… nos rock stars sont déjà de retour ! Le moins qu’on puissent dire, c’est que les Monarch n’ont jamais été plus actifs que depuis le jour où ils ont annoncé leur split. Alors ça rend les chroniques difficiles… qu’est-ce qu’on va bien pouvoir raconter sur cette nouvelle sortie des bayonnais ? A quelles nouvelles blagues recourir pour meubler un peu une énième chronique de Monarch ? Parce qu’une fois qu’on a dit que Monarch, c’est toujours du très lourd et que dans le style, c’est à-peu-près ce qui ce fait de mieux, on a tout dit. On pourrait rajouter que ce coup-ci, c’est un vinyl qu’ils nous proposent (par le biais de Throne Records). A tirage ultra limité comme l’enfer (numéroté à la main 666 fois – une crampe au poignet sur la fin chez Throne Records ?). Que les 166 premières copies ont été tirées sur vinyl rouge et qu’Alan Dubin, oui Alan Dubin de Khanate (une digression « people », ça rend toujours les chroniques plus intéressantes, pas vrai ?) s’est empressé de commander la sienne. On pourrait aussi rajouter que les Monarch semblent avoir légèrement accéléré le tempo (jusqu’à une note toutes les deux secondes) et que ça sonne donc légèrement plus nerveux. Que c’est moins minimaliste qu’avant (grâce à des arrangements inédits comme des nappes de voix claires). Que le son d’ensemble a légèrement changé (la basse est plus mordante et se détache plus des guitares). Que ce son (signé par le talentueux Stephan Krieger d’Amanita studio, une fois de plus) est parfait. Que l’artwork prend toute son ampleur avec le format LP. Que Monarch nous offre un calendrier avec ce disque. Qu’on est des veinards de l’avoir. Que c’est dommage que Monarch ne soit plus. http://www.thronerecords.net