MATT ELLIOTT drinking songs cd Ici d'ailleurs 2005
Disque du soir, espoir. Ce multi instrumentiste qu’est MATT ELLIOTT m’avait un decu sur ses derniers albums, préférant le mieleux tout cuit à l’odeur de nostalgie des ports. Sur ce disque, c’est « chansons à boire ». Même pas la peine de lever le bras, j’y suis rentré d’un coup. Rien à dire. Le dragon reprend tout son spleen sans cracher le feu. Disque du soir et boissons en solitaire, nostalgie. Pas d’alternance, de la pop lancinante, glauque et hyper jolie, reprenant des choses qu’on a pu connaître sur les derniers disques de son THIRD EYE FOUNDATION, côté introspectif, triste et chanté, à l’instrumentation sobre et hyper efficace. Sa collaboration avec TIERSEN lui a bien servi. Ca me fait penser aux ambiances portuaires de la littérature, au départ et à la solitude. Violon planant et romantique, piano simple qui appui la mélodie, comme d’habitude des chœurs lointains, de la guitare toute en simplicité, du chant beau, de jolies mélodies, on se sent bercé par ce trop plein de mélodies même, on tangue de travers parfois, au calme, lorsque le litron est vide et qu’on est obligé de se lever pour en chercher un autre. Mais on y arrive, on y revient, certains n’en reviendront pas, on les connaît les amers et les bourrus… Ce disque raviera les afficionados de la grande pop, celle du phare de TIERSEN en point de mire. Le dernier morceau live et électronika (20 mns) du disque ne semble pas être à sa place, bon, on l’oubliera bien vite et on se concentrera sur les précédents titres tous plus jolis les uns que les autres. Une grande réussite ni plus ni moins. http://www.thirdeyefoundation.com http://www.icidailleurs.com