PLAYING ENEMY OVERMARS / CARMINA samedi 9 juillet 2005 Mondo Bizarro, Rennes

En 1993 je n’avais pas pu me rendre à Orléans assister au concert des mythiques Rorschach dans lequel jouait déjà le terrible batteur de Playing Enemy. Puis le gazier participa aux cruciaux Deadguy, Kiss It Goodbye…incita Demian Johnston, guitariste de son état, à poursuivre leurs efforts musicaux dans leur dernière formation en date, Playing Enemy. Après plus de douze années à suivre ces musiciens je suis donc très impatient de voir enfin les gus sur scène. Mais avant ce grand moment, Carmina ouvre le bal du samedi soir devant une assistance maigrelette.

KIMMO after the show cd Rejuvenation Records / My Kimono / Wee Wee Records 2005

KIMMO after the show

Auteur d’un premier Ep posant les bases d’un univers sonore naissant, Kimmo revient pour quatre nouvelles chansons qui ne font que renforcer les bonnes sensations de leurs premiers pas et plus encore. En effet le quatuor parisien s’impose ici avec une musique tendue, noisy et éthérée à la fois. A la croisée d’un Blonde Redhead gentiment énervé, d’un Fugazi contemplatif ou d’un Sugarcubes fasciné par June Of 44… Kimmo déjoue les pronostics les plus avisés pour créer une musique personnelle comprenant un feeling post rock popisant du plus bel effet.

MIHAI EDRISCH un jour sans lendemain cd Alchimia 2005

MIHAI EDRISCH un jour sans lendemain

Ils ont passé la barre, il y a moins d’urgence que sur leur premier disque, ce n’est pas pour me plaire. La guitare en fait beaucoup trop par endroit, c’est vraiment difficile de passer le cap. Ca devient de la pop, du screamo pop, tu entends ? La où on frolait le lyrique, aujourd’hui on y va à fond, c’est ca la jeunesse. N’empêche, j’ai plus de mal, c’est sympa, gentil, mais rien ne vaut leur premier mini disque, beaucoup moins téléphoné, beaucoup moins préparé, beaucoup plus brut.

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5F_55 1 Hands Records 2001

5F_55 1

Ambiances industrielles. Electronique, rythmes mécaniques, danse cybernétique un certain relent new wave et simpliste dans les rythmes dansants comme dans les vieux MEAT BEAT MANIFESTO à la fin des années 80. On est bien dans l’ère des ordinateurs. Computers. Casque rembourré, tuyau en plastique pour respirer. L’ère du plastique. C’est de l’art. J’ai beaucoup de clichés en tête, c’est la rave dans l’usine, le maquillage sous les yeux et les habits noirs du corbeau. MEAT BEAT MANIFESTO, c’est bien ca... Et SUICIDE et KRAFTWERK ...

ZU the way of the animal powers cd Xeng Records 2005

ZU the way of the animal powers

La dernière fois que j’ai entendu parler de ZU c’était vendredi dernier, on parlait avec Cyrille de la tournée de Massimo avec THE EX juste après que ROZEMARIE soit partie. Le bassiste Massimo ZU a remplacé au pied levé la contrebassiste tuée de fatigue après un an de THE EX... On l’a vu à REZE le Massimo, à la Barakason, près de NANTES. Un sans faute de sa part… J’ai su que le bougre avait appris les morceaux dans l’avion en venant, comme ca, les mains dans les poches, c’est pas un peu la classe ca ?

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GOLDEN BIRDS carrier cd Paranoid Records 2005

GOLDEN BIRDS carrier

Cet album est la version rallongée du Ep sorti sous le nom de groupe « Carrier » sur Electric Human Project Records durant l’été 2004. Mais le combo a du changer de nom et du coup nous sert trois nouveaux morceaux pour une sortie « européenne » ? ! Ce trio californien joue un indie pop rock assez propre sur lui qui fricote à plusieurs reprises avec la folk pour de jolies tranches de vie au coin du feu. La marque de fabrique de Golden Birds est la voix singulière de Webster McBride.

AGORAPHOBIC NOSEBLEED bestial machinery 2xcds Relapse Records 2005

AGORAPHOBIC NOSEBLEED bestial machinery

« Patata dans ta gueule ». Voilà l’effet d’une écoute, même brève, d’Agoraphobic Nosbleed (Agora pour les intimes)… et cela dure depuis de quelques années déjà. Après plusieurs albums à leur actif il est temps de rassembler les 7’’, splits 7’’, 5’’, tracks pour compile, reprises (Napalm Death, Voïvod, DRI…), démos et autres titres jamais édités. Avec ce double cd de cent trente six morceaux Agora fait le tour d’une grosse partie de la question.

EXPLOSIONS IN THE SKY How Strange, Innocence cd Temporary Residence Limited Records 2005

explosions-the-sky-how-strange-innocence-cd-temporary-residence-limited-records-2005

Le premier album du combo texan est réédité sur TEMPORARY RESIDENCE, remasterisé et tout et tout, nouvelle pochette et tout le tralala… Faut dire que le disque était sorti à 300 exemplaires en 2000 et ne demeurait disponible que sur soulseek et autres logiciels de Peer to peer. Je ne vais pas vous la refaire, EXPLOSIONS IN THE SKY nous ont principalement marqués par leur -Those who tell the truth shall die-, chroniqué dans ces pages à l’époque, alternant autant la féminité du canadien Constellation que le post rock boutonneux du début des années 2000.

SEVEN HATE last exit to Poitiers, a tribute to Seven Hate cd Buzz Off / HB Records 2005

SEVEN HATE last exit to Poitiers, a tribute to Seven Hate

Je n’ai jamais bien compris pourquoi Seven Hate avait autant marqué de gens en France durant ces dernières années ? Attention ne me faites pas dire ce que je n’ai pas dit, j’ai toujours été sensible à la musique du quatuor poitevin… mais pas de quoi me rouler par terre non plus (j’ai une bonne partie de leur discographie et deux t-shirts quand même ! ! ? ?). Sur « last exit to Poitiers », les copains des Seven Hate rendent un dernier hommage au défunt groupe de punk rock pop mélodique par l’intermédiaire de dix neufs morceaux, pas moins !

LATTERMAN no matter where we go... ! cd Deep Elm Records 2005

LATTERMAN no matter where we go... !

Latterman nous vient de New York et n’est pas un groupe de plus dixit son label, méfiance ! ? Pourtant il en a tout l’air. Catchy au possible, mélodies entêtantes, refrains et chœurs efficaces, tout ça on l’a déjà entendu des centaines de fois. Donc, à la première écoute ça ne vous saute pas aux oreilles qu’on tient là quelque chose à même de nous sortir du « punk » ordinaire. Puis on y revient sans s’en rendre compte, on sifflote des airs, ça y est, on est peut être accro ?