Et hop un coup de Noise Nowave, du classique sous la chemise, le soleil sous les palmiers, de la disto dans la noise, des mélodies dans la pop, un cancer du poumon chez le fumeur, l-attrait du pouvoir pour les politiques, une grande bite pour ces messieurs du X, de l-EPO pour les sportifs, de la connerie pour mes chroniques. C-est du classique de chez classique, ca fait du bien en même temps quelque fois ...

Ces types, eux, en reviennent à l-énergie brute du rock n roll, celui qui pulse en binaire, qui crie à tout va et dont la guitare lache des riffs de furieux en pature. Attention, je n-ai pas dit solos. Que je vous le dise dans le creux de l-oreille, YIKES est le nouveau projet de John Dwyer de Coachwhips (Narnack), OCS (Narnack), Pink & Brown (Load), Zeigenbock Kopf (Troubleman). Ceci explique cela... Ca cherche à mixer la violence et le vieux rock en quelque sorte.

J'aime entendre madame crier, ce n'est pas vrai tout le temps, mais j'aime voir cette ANYA DAVIDSON s'étripper les cordes vocales sur des musiques acadabrantesques à base de ce cher méchant rock. Ces americains repartent pour un tour de rythmique à la barjitude bien en forme. C'est plus dur, plus mort, plus cinglant, plus violent... Exit le côté « frais » du précédent opus sur LOAD, ce coup ci, c'est « pan » dans le lard, c'est « pan » dans le bide, ca castagne... c'est le rythme dans tout ce qu'il a de primaire...

Après un arrêt à Rennes afin de monter dans l’Opel Astra vert métallisé (j’aime quand c’est précis) de Sabrina Kfuel pour Caen en compagnie de Seb Kfuel et Miss Abir, un peu plus de deux heures de route sous une pluie battante, on arrive au bar La place, lieu déjà mythique du punk hardcore de Normandie qui a déjà vu passer un sacré nombre de groupes dans le coin…Alors pourquoi autant de bornes pour trois groupes dont deux de Caen ; 64 Dollars Question et Aussitôt Mort et un ricain.

Après l’excellent “…in blood” j’attendais avec une réelle impatience le troisième opus de Victims. Et autant vous le dire direct c’est une semi déception pour moi. Autant j’avais apprécié par le passé ce mélange de punk hardcore d-beat puissant gentiment crustisant, autant sur « divide and conquer » je reste sur ma faim vu l’absence de la moitié des ingrédients. En simplifiant leur écriture, en privilégiant une approche beaucoup plus directe de leur musique, Victims devient juste un bon groupe de hardcore (début 1980) à tendance métallique suédoise…un de plus ?!

Je ne donnais pas cher de la peau des ricains après leur prestation à Nantes il y a de ça quelques mois déjà. Malgré un bon concert, j-étais resté sur cette impression que le groupe avait déjà « tout dit », fait le tour de son répertoire, passé présent et futur. Tout faux l-ami ! En effet An Albatros nous le prouve par l-intermédiaire de se nouvel album, carrément leur effort le plus abouti à ce jour. Déjà il est plus long, dix huit morceaux au lieu de onze pour le précédent.

Après un premier EP prometteur, « l’âme sûre ruse mal » a finit par complètement me convaincre que Fago. Sepia écrit de bien belles chansons de post rock aux jolis accents jazzy.

Après de nombreuses ballades européenne, deux tournées aux U.S.A et une récente virée en Afrique du Sud, sans en avoir l’air, Hitch propose leur déjà, quatrième album. Malgré tout ce chemin parcouru les belges restent un groupe confidentiel en France, sûrement trop loin d’une énième hype underground… Le trio revient avec onze nouveaux morceaux de rock humble et évident, à la sauce Dischord Records si on veut faire court dans un premier temps. Pourtant pour ce nouvel opus les belges vont clairement taquiner plus ouvertement sur des terres indie rock noisy, que par le passé.

Suite à une démo, un split 7’’ avec Wolves et un dix pouces qui ont complètement affolé les amateurs de screamo hardcore ou d’emo violence, Ampere nous sert sept nouveaux titres, sûrement leur meilleur cru à ce jour. Ce groupe qui comprend Will Killingsworth (ex Orchid, Bucket Full Of Teeth) marche sur les traces de l’un de ces précédent et cultissime combo.

Après une démo carrément bien troussée, Year Of No Light (qui comprend des membres de feu Métronome Charisma, Adam Kesher) propose un album qui ne peut que marquer les esprits. « nord » s’inscrit dans la continuité de leur précédent effort mais pousse largement plus loin le songwritting plutôt personnel des gaziers. Les bordelais jouent une musique puissante certes mais qui sait mettre en valeur les climats pesants à l’aide de morceaux ambiants très inspirés. Ce qui donne du relief à ces dix titres et affirme une identité musicale dans un genre sur présenté ces derniers temps.