Derrière SCHEMA se cachent vraiment des grosses stars des musiques indépendantes... j'ai nommé les membres du groupe instrumental HOVERCRAFT à qui s'est jointe l'égérie française qu'est mary Hansen de STEREOLAB. La musique ?, c'est simplement le mariage des deux groupes précités avec vraiment un penchant pour celle d'HOVERCRAFT tout de même... La voix de Hansen, très souvent retravaillée et trafiquée, est mixée avec ce coté noise rock lancinant de HOVERCRAFT... les morceaux évoluent souvent en crescendo avec déferlement de guitares au paroxysme du titre.

Premier album pour ces américains disséminés entre les USA et le CANADA( entre Toronto, New York et Chicago...) Ce CD est un vieux projet de trois ans qui comme tout vieux projet qui se respecte trouve une seconde jeunesse à l'aurée du nouveau millénaire...('en l'an 2000, y a pas de bile'(ALBERT EINSTEIN)).En effet, ces SALOME de bas ages, en ont du en écouter du pink floyd et autres standarts 'psyche'...Des longues plages de guitares maltraitées, des rythmes asymptotiques, des voix gloubiboulgatisées...Oui à l'évidence, pas grand chose de nouveau depuis T

Les voici de retour, les bougres, avec leur tout nouveau 15ème album en date (excusez du peu !) avec toujours cette folle envie de jouer et de se confronter l'un - l'autre tel au premier jour . (Et oui, les néophytes auront bien compris que c'est un duo basse/Batterie + voix !). De retour donc, ces rythmes éclatés, cette basse midi complètement tarabiscotée mais toujours aussi carrée tant dans ses rythmiques que dans ses sons...

Ce disque est en fait une réédition cd d-un lp sorti il y a deux ans maintenant toujours sur heimelektro ulm ! Roger VAN LUNTEREN est issu à n-en pas douter du milieu new wave hollandais... car en effet, ça sent vraiment les bases et les mélodies des années 80 : tout y passe, du synthé façon violon, mais synthétique, jusque dans certains rythmes et tonalités très exploités à l-époque. La boucle est de rigueur, les sons, techno, le rythme passe du -ride- façon jazz à des choses -ambientes- voir quelque fois à des moments bien plus dansants et énervés.

Voici enfin le retour de l’une des meilleurs surprises de l’année 2000…je parle bien sûr des terribles Robocop Kraus. Leur mélange de Make Up, Rolling Stone, the Cure et d’émo pop punk ( the Get Up Kids, Samiam,…) m’avait conquis avec un premier album au son un peu léger mais aux mélodies incroyables. Ce deuxième album de 14 titres a été enregistré avec le faiseur du son de Monochrome et accessoirement leur ex-batteur. Et cette fois ci il n’y pas photo. Robocop Kraus s’impose avec un rock est qui est l’un des plus personnel du moment.

J-ai découvert cet excellent groupe de scène lors d-un mémorable house show - fuck Total tour!? made in Yann / ARABESQUE, merci à lui. ROBOCOP KRAUS vient d-Allemagne.C-est un quintette basse-batterie-guitare-clavier-chant dont la musique fait penser à un étrange mélange des Make Up ultra énervés, des Get Ups Kids premier album version new wave et à une très légère pincée de Swing Kids pour relever la sauce. Incroyable...mais vrai! Mais au delà de ces comparaisons il faut bien l-avouer, ROBOCOP joue une musique unique d-un fun incroyable avec une énergie débordante de sincérité.

RICHARD DEVINE aime le rythme, et tous les rythmes, de la syncope frénétique jusqu'à ceux de l'industriel dépucelé ! DEVINE est issu du milieu 'hard tech house' où on l'a déjà surpris à avoir un univers déjà personnel basé plus particulièrement sur ces surcouches façon cliquetis robotiques d'arrière plan ! Non, la plus grande évolution du monsieur, c'est sans aucun doute cette manière qu'il a eu de s'accaparer la rythmique par aggrégat de couches et surcouches de sons cliquetiquants, voir grillonnants, si les grillons ont quelquechose à voir avec sa musique !

La musique de Reiziger ne s’impose jamais. Elle se laisse mûrir au fond de votre oreille aux fils des écoutes. Elle laisse entrevoir ses richesses par instants. Juste de quoi donner l’envie d’y revenir pour mieux la déguster. Et cet album est exactement à l’image de la musique que Reiziger a distillé sur ses deux précédents maxis et albums. Ces neuf titres déroutent par l’aspect un peu «best of ». En effet les morceaux ne forment pas un bloc en que tel comme sur leur précédent album. Ici Reiziger a privilégié la variété.

A l'instar du Liberation Music Orchestra fameux combo des années 60 crée par charlie Haden (ex contrebassiste de Ornette Coleman)... le deuxième album du batteur Ramon Lopez sur Leo Records rend hommage aux chants révolutionnaires qui ont bercés son enfance (?). Le voici donc poussé de tout son être à rechercher de nouveaux espaces de liberté dans ces musiques populaires de l'époque des années 36-39... celle des années tristement fascizzzantes de ce siècle.

Il y avait un petit moment que je n'avais pas écouté un disque en provenance de Dischord et je ne suis pas déçu. Oubliez Blue Tip et leur son/compositions d'émo rock FM peu inspirés dernièrement. Jetez'vous plutôt sur ce premier album d'une indiscutable fraîcheur. Pour vous faire une idée pensez bien fort au Fugazi du début. Rajoutez'y les dissonances électriques mais mélodiques du In Casino Out d'At The Drive In (RIP ? ? ?). Une louche du meilleur de Braid et Christie Von Drive. Un son bien marqué par le début des années 90 à Washington DC, visuel compris ! Emballé, c'est pesé.