Le troisième album de Promise Ring est arrivé. Et d'après ce que j'ai compris le succès pour le groupe aussi. Pourtant à l'écoute de ces 10 titres rien de réellement décoiffant. Après des débuts assez indi émo sans génie, tempo lent, chant faux voir très faux, The Promise Ring prend un virage pop début 1999 avec un 7'' Boys and Girls assez réussi. L'album est la suite de ce 7''.C'est donc très pop.

Voici le nouveau projet des membres de BEDHEAD associés pour ce coup ci au guitariste de COME, ici à la batterie (tout comme dans CODEINE d'ailleurs)! Et THE NEW YEAR, c'est de la pop tout ce qu'il y a de plus banale, entre PAVEMENT et LEONARD COHEN, avec ce côté romantico mélancolique si cher à ce style de musique.

6 remixes des incroyables locust pour un double lp qui n'en est pas un : Un vinyle (face a) est exclusivement réservé au -well i'll be a monkey's uncle- original...51 secondes en tout !!! et la face b représente des sauterelles (naturellement) gravées sur le joli vinyle vert. Il faut avouer que remixer des sauterelles hystériques dévorant un champ de maïs n'est pas à la portée de tout le monde...KID 606 s'en tire plutôt pas mal avec sa -jungle- énervée couplée au calme d'un piano + un sample d'orgue en tache de fond...

Deuxième album pour le duo Chris et Toko, un ex-Native Nod/the Van Pelt et une ex Blonde Red Head.Leur premier essai était construit sur les cendres de Van Pelt et à vouloir trop ce démarquer d'un trop récent passé, le duo c'était un peu perdu dans une pop un peu bancal et sans grand relief. C'était la première erreur discographique de l'excellent compositeur chanteur Chris Léo.Ces dix titres partent toujours d'une base indi pop mais en essayant de toujours varier le thème.

Revoici THE FALL au meilleur de sa forme avec toujours cette énergie dévastatrice et toujours autant de pustules sur la face ! Que dire d'un nouveau THE FALL à part que c'est toujours la même histoire de personnel changeant, de chant féminin 'à la' joan jet (l'ex égérie de sieur SMITH...non ? bon ok, c'est brix SMITH...), de claviers purulants, de rythmes binaires mid tempo, de guitares toutes en rythmique laissant la part belle à cette voix dont on sent de plus en plus l'haleine pourrir au fil des ans (Malheur sur nous !).