Le deuxième album de ces italiens est une réussite ! Après un split 7 avec GOD IS MY CO PILOT lui même très réussi, voici nos 5 BZBZ qui s-attaquent au long format pour la seconde fois ! On entrevoit beaucoup d-influences dans leur musique : THE EX et DOG FACED HERMANS pour la rythmique, BADGEWEARER pour cette basse cadencée et revigorante, du GUAPO pour la folie des structures des morceaux et le tout agrémenté d-un gros esprit free jazz pour ce saxo énervé.

tujiko NORIKO est une japonaise d-origine dont le goût pour les musiques électroniques et pour les mélodies simples et jolies a fait fondre en larmes les patrons du label expérimental autrichiens MEGO Records ! Cette tujiko chante sa musique dans la plus pure tradition du pays du soleil (dé)bridant : beaucoup de boucles, du calme, une voix monocorde entre chuchotements et chants poppysants (!). Ne chercher pas le kung fu par ici, c-est plutôt dans la quiétude du -eureka- de jim o-rourke qu-il faut tendre l-oreille !

L-atmosphère de ce disque est très proche de ce qu-à pu faire SPAIN dans son premier album il y a quelques années... Des ambiances calmes, lancinantes, presque anesthésiantes... On imagine volontiers ce trio italien en plein western spaguetti : fait chaud, pas d-air, chapeau mexicain, sueur dégoulinante, guitare sèche rafraichissante, voix sussurée ou chantée, une musique très peu rythmée... L-ambiance de leur deuxième disque n-est généralement pas des plus jouasses, toute en tension à la limite de l-étouffement !

Pornography, une pochette grise aux moult pendus, boîte à rythmes (utilisée comme une batterie !) à la KILL THE THRILL, chant parlé ou plaintif, une guitare 'noise', une basse digne d'un SHELLAC grésillant, ce duo italien n'est pas le plus gai que l'on ait connu !

Aujourd’hui le soleil sort complètement de sa torpeur hivernale. On est le 21 mai et j’ai fucking chaud dans mon bureau alors que la mer qui me tend les bras n’est qu’à 5 minutes (on s'en fout greg !). Heureusement le 21 mai 2001 c’est aussi le jour de la sortie du troisième album de Weezer. Après une pause rallongée suite au semi-échec du précédent album, pourtant excellent. Après avoir influencé une bonne moitié des groupes d’émo pop core qu’on a pu écouter ces quatre dernières années (au moins). Après avoir lâché leur side project respectif. Mis les Rentals hors d’usage.