I remember my first encounter with Leatherface-s rough pop songs : that was -New York State-, from the -Fill Your Boots- ep. Gosh, more than 9 years already !!! A few days later, I came across a copy of their debut LP, -The cherry knowle-... And fell in love ! But hey, all that-s a long story... There were these fantastic live performances in London in 91 and 92, and still more great songs... And unfortunately, there was also this sad separation in 1993. But no more sadness today, because Frankie Stubbs is back !

Ca faisait un petit moment que ce disque trainait... et puis tiens un petit rayon de soleil et hop il était l-heure d-écouter de l-indie pop bien de saison. Un 4 titres plutôt sympathique dans le style math rock côté popy comprenez par là que l-ambiance générale est popisante/indie surtout dans les mélodies de voix mais que les structures des morceaux sont bien plus compliquées et interessantes. Un disque sympathique où il faut passer le barrage de la première écoute qui fait croire que ROBL ne donnera jamais rien de bon (c-est ce qui s-est passé pour moi en tout cas!).

La musique de Saetia est mon genre préféré en terme d-émo core. Les voix sont gueulées/chantées à souhait et très émotionnelles en même temps. Les morceaux semblent désarticulés par la succession de cassures rythmiques, de dissonances et de mélodies entraînantes. On pense un à n-est pas loin, mais Saetia est plus inspiré, possède plus de talent surtout. Les montées en régime sont très efficaces et la production un peu cheap rend les morceaux encore plus attachants. Très jolie pochette avec de bon textes pour un bon disque.

Sorti sur le label suédois au printemps dernier, ce cd ep sent un peu le vieux, façon année 90, dans la plus pur tradition des années chicago. Comprenez par là que si l'on était à l'ère de TAR et consorts, on ne pourrait s'étonner de la sortie de ce disque ! 'people found of bands like shellac, the jesus lizard & girls against boys will love this record'... oui, la promo du disque est plutot alléchante mais il est clair que ce n'est que de la promo !

Ce quatuor de Aix en Provence (je croyais naïvement que la vie était douce et belle dans le sud de la France…) nous arrive avec un premier cd cinq titres qui s-impose comme l-une des meilleur surprise de l-année 2000 dans le genre émo hardcore métalique . Après l-essai raté de Children dans un peu le même style, Romeo met les pendules à l-heure. Ce disque s-ouvre sur sweet decay que n-aurait pas renié le Botch d-avant américan névroso …enfin on est loin de l-original ! !.

Retour des Rockets après un 10-- assez terrible! Bon pas la peine de s-y prendre par quatre chemins. C-est du pur Rock and Roll à la Rocket. Cuivres à l-assaut du refrain. Mélodie directe dans ta tête pour toute la journée. En avant, en avant faut que ça balance sec. Encore un tube. Le second morceau est plus posé. C-est toujours les cuivres qui portent la mélodie mais le rythme est plus mi-tempo. Un tube en puissance plus love mais qui tombe jamais dans le son FM. Avec les années qui passent et les albums qui s-accumulent, je trouve les Rockets toujours aussi bon et personnel.

Graphiste de son état, RAWAKARI est sculpteur d'espaces sonores, créateur d'ambiances électroniques fraiches, revivifiantes et légères ! La mélodie et le rythme, tout en décalage, sont les principaux atouts de ce belge de 20 ans ! Ce jeune homme donc, s'est particulièrement abreuvé d'électronica dans ses jeunes années... APHEX TWIN en tête ! Et ça se sent ! La mélodie, légère, est omni présente tout comme ces rythmes que l'on pourra qualifier d'aquatiques ( les gouttes de pluie s'éclatent joyeusement dans la rivière et provoque le rythme en claquant sur l'eau !).

Dernière production en date de ce trio croate dont le goût pour les musiques américaines n-a sans doute aucun égal ! En effet, ce trio aime cette sorte de post rock, aux accents bien plus -rock- que -post- d-ailleurs, n-en déplaise à cette rythmique -downtempo- bien en jambe lorsqu-il s-agit de ponctuer ici ou là ces structures instrumentales complexes !

KID 606 est super pote avec tout le pan hard core de la côte de SAN DIEGO... THE LOCUST en tête ! mais le KID évolue lui dans la sphère électronique violente ! Car voici un gars ouvert de la tête et dont l-absolue volonté de vous faire exploser les tympans est sa seule raison de vie ! Du Drum & Bass distordu, le monsieur vous balance des couches de rythmes en distorsion alternant samples hip hop, voix trafiquée et tout le tralala avec cette énorme dose de contretemps à l-embonpoint si proéminent !

Le nouvel album du groupe délaisse avantageusement tous ces côtés bidouillages - collages de leurs précédentes productions ! Beaucoup plus pop et influencé par certaines cultures indiennes (mais non mignon, pas les -apaches- !), ce disque rappellera de ci de là un certain souvenir des PAIN TEENS ou peut être plus celui d-un SYD BARRETT époque PINK FLOYD première mouture dans ce petit quelque chose de psychédélisme semblant directement émerger des années 70s...