Voici un disque de musique improvisée initié par l-un de ses plus fameux maîtres... hey c-est qui, c-est qui... ben EVAN PARKER tiens, le dieu de la trituration de l-embouchure du saxo et du crachouillage pétaradant ! Un disque tout en percussion où le sieur PARKER rythme sa musique à grand flot salivaire accompagnant les percussions -casseroles - esques- de sa comparse JAMIE MUIR toute énervée par tant d-énergie folledingue ! Un vrai canard en plein air ce barbu de PARKER, qui cancane allègrement pour vous faire la cour vigoureusement !

SONNA est un quatuor américain dans le plus pur filon des groupes comme LOW, TORTOISE ou encore CODEINE... Vous l-avez donc compris, SONNA joue dans le -downbeat- aux guitares claires et d-obédience instrumentales avec longs morceaux rêveurs et nonchalants ! Ce premier album, enregistré par steve ALBINI courant 2000 dans son -electrical Audio-, suit une multitude de 7s et raviera les fans des atmosphères douces et chaleureuses. Une production qui trouve en outre sa bonne longueur, frisant la 1/2h, évitant ainsi la paraphrase et la monotonie bien trop courantes dans ce style de musique !

HELGOLAND est un quatuor complètement déjanté de chez l-allemand STORAGE RECORDS, label bien connu pour son goût pour les musiques électro débiles à gros renfort d-humour abrasif ! Et bien figuré vous qu-en effet, il en faut de l-humour et des grandes oreilles pour écouter d-un trait les 30 titres de ce -ep- !

Ca a vraiment du bon de lire les newsletters de THE EX, surtout quand ils nous parlent avantageusement de concerts explosifs de groupes bien de chez nous... oui oui je parle bien des HAPI WIZZ (ou happy wizz ou hapi wiz... c'est des rigolos j'vous dis !). La musique de ces bordelais s'inscrit dans la droite lignée de leur voisin CHEVAL DE FRISE sauf que l'instrumentation est agrémentée d'une basse en plus des guitare et batterie du groupe de chez SONORE !

Ben Davis, ex MILEMARKER et SLEEPY TIME TRIO, sort ici son premier album solo chez Lovitt records, label américain de Arlington. Accompagné de ses amis jonathan fueller(actuel ENGINE DOWN et DENALI) à la batterie et Amy Domingues (tsunami) au violoncelle, c-est dans l-introspection et la mélancolie qu-il faut aborder ce disque. Le tempo est lent, la guitare claire, le chant langoureux rappelle ici ou là certaines tonalités de la pop anglaise... N-allez pas en conclure que DAVIS travaille de concert avec cette scène (anglaise), non pas du tout...

Enregistré en 1999. Sorti fin 2000. Annoncé un peu partout comme un quasi-chef d’œuvre de la scène indé punk rock américaine, ce dernier album de Frodus n’est pas à la hauteur de sa réputation. Ces 11 titres regroupent dans une première partie, sous forme de synthèse assez bien vue, un large aperçu du répertoire du groupe. Sorte d’émo rock teinté de noise ayant traîné ces oreilles sur Unwound, Gravity Records et Fugazi pour faire court. La seconde partie du disque voit Frodus s’essayer à renouveler le genre. Et les bougres, ils y arrivent. Et à plusieurs reprises.

Unsane est mort. Vive Cuttrhoats 9. Cette nouvelle formation de Chris Spencer prend sa source dans l’histoire personnelle de ce dernier et quelle histoire ! En bref évitez de traîner dans les rues sombres de certaines villes d’Autriche et évitez dans ces mêmes villes de tomber sur des fachos excités. Je vous laisse deviner la suite. Revenu du monde des morts, Sir Spencer nous reprend là où le dernier Unsane nous avait laissé. Tout dans la gueule. Avec Cuttrhotas 9 le son est plus gras. Plus rock and roll. La deuxième guitare amène de l’espace au son.

Accrochez-vous cet album est une réussite. Véritable coup de cœur de ce début d’année 2001, Standstill risque de marquer les esprits. Et pourtant ce n’est pas une surprise, juste une confirmation, et quelle confirmation ! ! ! Ces espagnols de Barcelone nous avaient mis la puce à l’oreille en 1998. Avec un cd 6 titres qui sentait bon l’influence de Neurosis, le new school hardcore chromé de Refused, et un amas de références émocore du meilleur cru (Serene ou Monochrome par exemple), Standstill sortait déjà du lot.

UZRUJAN est un trio de zagreb particulièrement empreint de liberté. Ces trois là n-aiment pas les structures établies et se débattent vigoureusement lorsqu-ils se sentent pris au piège dans tel ou tel carcan musical. En bons libertaires, ils brouillent les pistes, l-une part dans ce côté expérimental post jazz(!), l-autre vers du post rock boursouflé d-étrangetés électroniques ou encore celui ci complètement bordé d-influences rock -climatiques- déviantes dans la veine STORM AN STRESS et consorts.

Christian de son prénom ! Le troisième album du bonhomme tire sur le minimalisme mélodique popisant ombrageux un peu dans la veine de jim O ROURKE & consorts... (ce qui n-est franchement pas étonnant au vu de sa récente collaboration avec mister O-(ROURKE) sous le doux nom de FENN O-BERG (o-rourke, fennesz & berg) toujours sur l-autrichien MEGO !). De longues boucles mélancoliques agrémentées ici ou là de bidouillages électroniques, des samples d-instruments tels vibraphone, guitare acoustique, piano-synthé ou autre orgue hammond...