Bon, allez, je me lance. Moi & Bobby McGee de Laurent Chalumeau. Voilà pour le titre et l’auteur. Une grosse pochade érudite autour de la chanson du même nom de Kris Kristofferson. Me & Bobby Mc Gee, la chanson, est un titre country sorti en 1969 et dont Janis Joplin a fait un succès. Voilà voilà. C’est de la country. Dur un peu quand même. Le quatrième de couv’ prévient que c’est une chanson que tout le monde ou presque connaît, puisque (...) tout le monde ou presque l-a chantée. Pas de bol je fais partie des ou presque dans les deux cas. Heureusement Kaaza est là.

Encore une soirée à ne pas manquer à l-OLYMPIC si le rock déglingué te démange un peu le bulbe ! On ne présente plus MOLLER PLESSET, quatuor noise rennais qui signe ici un des meilleurs concerts de leur vie (et j-en ai vu une palanquée...) !

Après deux superbes albums, « this is a pinback CD » en 1999 et « blue screen life » en 2001, Pinback rejoint le label Touch and Go. Dorénovant les ex gars de Three Mile Pilot (Black Heart Procession et Pinback) sont tous hébergés dans la même auberge ! ? Ces cinq nouveaux titres restent dans la ligne musicale engagée précédemment. Sur « microtonic wave » et « victorius d », les compositions sont un poil plus directes que d’habitude. Pinback s’essaye à un songwritting encore plus pop et use une formule qui renvoie directement à un certain « esprit » Beatles.

Ce jeune groupe de Montpellier possède un membre commun avec « les très en forme » Tantrum... du même bled ! Mais ce qui semble réunir ces deux groupes, c’est une passion commune pour tout ce qui touche à la musique noise, hardcore et métal ! ? Spinning Heads nous sert trois morceaux de haute volée qui font le grand écart entre Botch et le Brazen de « as floods decrease». Les gaziers ont tendance à rajouter une sacrée couche d’humeur noire sur les passages posés à l’aide de riffs plombés. Les quelques accélérations de rythme mettent le feu à la galette.

Recemment en tournée francaise en première partie du duo à la mode THE KILLS, YOUNG PEOPLE sort un nouveau 12 3 titres toujours dans leur style pop déglinguée où l-on retrouve une reprise de SYD BARRETT et deux nouveaux morceaux un tantinet moins inspirés et plus classiques que d-habitude... Le groupe de l-ancien PINK AND BROWN tente des ouvertures dans les structures des morceaux, choisissant ce coup ci d-évitez au maximum la mélodie trop facile... Tant mieux parceque le concert m-avait un peu décu dans ce sens...

Troisième effort discographique pour ce trio en provenance de Philadelphie. La musique de Dysrhythmia peut être rapproché de la scène rock indépendante de Chicago des années 90. Le combo joue de la noise instrumentale pour certains ou du « math rock » pour d’autres.. On pense à Lustre King, à Shellac ou à un Jesus Lizard sans le jus de vomis ! Le groupe s’élance sous la houlette de l’homme de la situation, Steve Albini, pour neuf longues chansons. Et pour une fois on ne peut pas dire que la production soit à la fête. En effet l’album ici présent sonne mou du genou !

A la fin des années 90 ce jeune trio italien a tout d’abord joué du hardcore old school, puis du punk rock mélodique pour enfin découvrir en l’an 2000 des groupes tels que the Get Up Kids, Jimmy Eat World ou Promise Ring. Du coup les gars ne se démontent pas et prennent le train en marche. Comme tant d’autres groupes actuellement, May I Refuse pompe ses aînés sans retenue particulière. Ces huit titres s’en tiennent à une succession de gimmicks bien connus. Malgré ce constat de départ plutôt nuancé, May I Refuse peut toucher son « cœur de cible » car la sincérité semble être au rendez-vous.

De la NOISE matinée de FREE JAZZ, ce n-est pas si courant... Du coup, ce trio CANTWELL GOMEZ & JORDAN, reprenant, à l-instar du jazz, le nom des trois participants au projet, joue avec vos nerfs comme le courant d-air vous fait vous précipiter vers la fenêtre grande ouverte ! Véritable rafraichissement dans le milieu Noise en ce début d-été, CG&J montre une ouverture d-esprit aussi bien à chercher du côté de chez MELT BANANA que de l-esprit rigolard des TRUMANS WATER ou du rock dissonant des MOLLER PLESSET s-il faut rester Franco Francais...

UNWED SAILOR est le projet de jonathan Ford, l-ex bassiste de Roadside Monument et de Pedro the Lion ! Depuis 1998, on recence quelques disques issus des profondeurs du post rock (comme le précédent The Faithful Anchor) et puis celui ci tout droit sorti de l-écurie pop suisse de GENTLEMEN RECORDS ! Projet délicat et rafraichissant dont le but est d-illustrer musicalement un conte narrant la rencontre d’une marionnette et d’une boîte à musique... Bande son d-un spectacle imaginaire, on n-en est pas moins captivé par ces 17 morceaux à la sève savamment éprise de mélodies !

Un disque de l-Ouest de la France, une collaboration entre stéphane Aïnu et Jason R, dont les distros inondent les tables couchées sur tréteaux à chaque concert de hard core ! Ces deux là se sont associés pour sortir ce superbe 10-, juste pour la tournée commune de NED et de OHARU ! L-album de OHARU sorti il y a deux ans chez AMANITA m-avait laissé de glace, sorte de NOIR DESIR/DOORS avec un côté jazzy qui ne me démangeait pas plus que ça... pour être gentil...