Voici donc le deuxième album du plus célèbre groupe de Jarnac… après Gâtechien bien sûr ? ?…Bon, blague à part « welcome the intruder » est bien le second opus du trio charentais. Enregistré au Black Box par Peter Deimel, la production est ronflante… ça sent la berline de luxe. C’est un atout qui peut peser lorsque certaines chansons sont un peu à la traîne comme c’est le cas sur la fin de cet album. En effet, parfois empêtré dans une multitude de re-re et autres arrangements, on a un peu de mal à saisir certains titres.

Et encore un groupe de SF! The Mass est issu de ces nouvelles scènes californiennes qui tentent –à nouveau- de briser les carcans du punk et du hardcore (cf minutemen, flipper, molecules, etc) en empruntant les voies de l’expérimental à tout prix. The Mass peut autant jouer avec Ludicra, cutthroat9 que le scrawl (d’Allemagne).

Groupe suèdois anachronique pas remis de discharge, d’anticimex etc. D-beat sans intérêt aux discours trop facile presque niais, aux mêmes visuels en boucle, du par cœur ? Là dessus, je comprends pas Prank records, un des meilleurs labels de san francisco des dix dernières années (avec ce qui est maintenant un très bon catalogue hardcore de dead and gone à HHIG, en passant par les rééditions d’antischism, etc…).

A quelques jours (quelques heures ? ?) du concert de Takaru dans cette bonne vieille ville de Nantes, je me prends par la main pour enfin écrire quelques lignes sur ce disque qui chauffe ma platine depuis pas loin une bonne douzaine de mois. Il était temps ! ? Takaru s’est formé à partir de gaziers gravitant autour et dans les formations de Yaphet Kotto et Funeral Diner. Le quatuor joue un hardcore métallique au feeling bien punk, qui peut faire penser à la rencontre un peu étrange de Uranus et de Botch …en gros, voir en très gros ? !

Ambiance, ambient, pas de rythmes, le plein de mélodies, 9 morceaux ou un seul c-est du pareil au même, c-est l-ambiance qui compte. New wave et mélodies, calme et plénitude, assurance totale, sécurité. Du GODSPEED en dose molle, du MAGWHEELS sans le sang, du POLMO POLPO en bien mieux. On a déjà croisé cette musique, on la connait, c-est pas gageure que de dire ça, en tout cas pas pour moi. Un islandais, vu le nom, c-est pas étonnant, on s-en serait douté. C-est le deuxième album du type, une réédition avant la nouvelle production qui arrivera pendant les chaleurs d-été.

On les avait vu à l-oeuvre en compagnie de KURT sur leur dernière tournée francaise. Armin X-MIST était là, tout comme les LOISIRS MYRA LEE et leurs longs shorts de poitevins accomplis. Le concert m-avait plus, ce chanteur en combinaison de chimiste fou, son vocoder, sa trompette. ENIAC, c-est vrai, c-est rock, à proéminence Noise, à consonance allemande car X-MIST aime produire les groupes qu-il cotoie. Quoi de plus naturel.

Dès les premières notes, on lorgne vers NEUROSIS. Ce grain de guitare jeté en pature, ces rythmes lourds transpercants la distorsion du début de morceau, cette voix criant tout son mal être et cette ambiance glacée très proche du dernier disque des américains précités. Le premier album des francais shunte ensuite les styles, raccourcissant le chemin entre BOTCH, YAGE et les vieux BREACH (l-amour sexuel & bestial étant destiné aux premiers).