Remettre sa juppe culotte, juste pour la nostalgie d-un temps révolu, en souvenir d-un jour en noir et blanc. Fini l-enfance, fini de rêver, vivre la dure vie, en chier dans sa tête, payer les factures... A DAY IN BLACK AND WHITE est un peu ce type de groupe fuyant la réalité, capable autant de vivre sa mélancolie sous des tonnes de mélodies que d-user sa voix et son paletot dans ce salaud de caniveau. Du rock teinté d-ambiances, du hard core mouate rempli de sang, de la puissance naturelle, pleine d-éclats, chatouillant le ENVY mélodique des jours bénis.
La misère est le rythme du monde, tout un chant pour un disque qui n-est pas aussi jovial qu-il n-y parait... B.ABUSE est l-allemand capable d-un savant amalgame de guitares atmosphériques et de paroxysmes bruitistes oscillant entre émo et noise hard core tendu. De long morceaux tout en tension, la catapulte met son temps à la charge, c-est d-un pas anxieux que le préparateur place sa bombe incendiaire, qu-il tire longuement sur l-élastique, souvent en guitare mélodique en son clair sous couvert de samples de films. Les longs crescendos (i...
Formé en 2003 dans la région parisienne, Revok est composé de membres de Gameness (rip), Belle Epoque et Goo Goo Blown. Ce premier Ep nous offre cinq morceaux assez différents les uns des autres mais qui contribuent tous à créer une atmosphère assez particulière et pesante tout le long du disque. « evil won’t.. » ouvre le bal funèbre avec une petite complainte post hardcore bien sec qui renvoie aux travaux torturés de Gameness (bah tiens !), Daïtro ou bien à Lvmen pour l’évidente recherche de lourdeur tout en gardant un aspect très dynamique dans la composition.
Ce jeune groupe de Toulouse propose son premier EP qui est déjà une chouette carte de visite. En l’espace de six titres qui bastonnent durs Plebeian Grandstand ne mégotte pas sur les riffs chaos, une rage point trop formaté, bien palpable, et une énergie du tonnerre libérée par une prod qui colle tip top au genre. Entre les émancipations des derniers Converge et l’aspect très rock and roll de Drowningman ou Since By Man, Plebeian y rajoute un vrai feeling screamo qui est loin de me déplaire quand il est si bien vu.
L’année 2004 commence avec un peu de tristesse. En effet ce dimanche 8 février au Mondo Bizarro de Rennes, c’est sûrement la dernière fois que j’assiste à un concert de Yage. Le quintet allemand a décidé de mettre fin à ses activités tout doucement mais sûrement, semble-t-il ! Leurs nouveaux morceaux et les anciens sont joués avec une classe sans pareil, c’est dans le grand frisson et une ambiance bon enfant (environ 120 personnes pour une fin d’après midi, pas mal !) que flotte une légère mélancolie…hé oui l’émo hardcore de Yage en a marqué plus d’un ces dernières années.
Tout comme les excellents Mihai Edrisch, avec qui ils partagent un musicien, le premier disque de Daïtro est une superbe découverte. La tornade musicale des Lyonnais ouvre les débats sur des accords tranchants nous rappelant les tonitruants Läck ou Complete. Puis des sauts d’humeurs dévoilent un jeu d’influences plus précis qui peut évoquer autant Envy que Saetia, voir JR Ewing. Daïtro s’amuse déjà avec une classe certaine de ses sources d’inspirations afin de développer une musique personnelle et très inspirée.
Dès les premières notes, on lorgne vers NEUROSIS. Ce grain de guitare jeté en pature, ces rythmes lourds transpercants la distorsion du début de morceau, cette voix criant tout son mal être et cette ambiance glacée très proche du dernier disque des américains précités. Le premier album des francais shunte ensuite les styles, raccourcissant le chemin entre BOTCH, YAGE et les vieux BREACH (l-amour sexuel & bestial étant destiné aux premiers).
Formé à Lyon en 2002, ce groupe s'avère être la nouvelle révélation francaise hard core mixant émo, puissance et chaos dans sa bourrique. C'en est même surprenant... et pourtant... et pourtant... Envolées lyriques du ENVY dans ses jours dépressifs, énergie punk du meilleur de chez AMANDA WOODWARD, la larme à l'oeil, l'ongle retourné, le nom même du groupe est un trop plein de sentiments : Mihai Edrisch, c'est le nom de la petite cousine de Johan, elle est morte quelques jours après sa naissance. (cf interview dans positiverage.com).
De l'eau a coulé sous les ponts depuis l'énorme " This Quietness Booms About On the Walls Like Birds in Panic" de 2003, cette noise-emo originale s'est petit à petit évaporée, laissant place à une musique souvent décalée vers l'émo et enfouie dans un lyrisme sur la brêche et couillue comme en pleine adolescence.
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