SHELLAC excellent italian greyhound LP Touch And Go Records 2007
En 2007 Shellac n’est plus qu’un vieux groupe de noise rock old school. N’est-il pas en train devenir une sorte de Rolling Stones du genre ?? Je sais il y a d’autres groupes dans la même situation. Ne me pète pas les couilles avec ça. Là on parle de Shellac. Quatrième album pour le trio « stars » de Chicago et cet « excellent italian greyhound » qui sent le sapin à plein nez. Ou plutôt l’album de B-sides. En effet le combo a mis pas loin de sept ans pour sortir ces neuf titres dont une grosse poignée de morceaux est composée déjà depuis belle lurette (ça s’entend je vous jure)… n’est-ce pas un signe d’un manque d’inspiration ?? Je ne parle même pas des riffs de Steve Albini qui me semblent parfois calqués sur d’anciens morceaux. Et si on s’amuse à réécouter les précédents efforts (sans même aller jusqu’à At Action Park...c’est pour dire) je me rend compte que les gaziers jouent tout mou sur cet album tant attendu par le fan transit d’impatience. L’ensemble manque profondément de nerf, de niaque. Cette énergie est remplacée par une sorte de mélancolie, une certaine forme de désillusion (touchante si je fais ma chochotte) qui égratigne à de rares moments le conduit auditif. Comme si Shellac avait rendu les armes. Comme si Shellac était devenu malgré lui un groupe d’indie rock de plus ??? J’exagère (à peine ?) mais il faudra quelques écoutes pour passer le cap du pseudo « jusqu’au boutiste minimalisme musical » affiché sur plusieurs morceaux, des stop and go mollassons, des idées de structures de morceaux maladroites ou d’un chiant (c’est toi qui choisi)… Tout ça pour choper à peine une poignée de morceaux (la face A ?) au songwritting valable. Cela ne fait pas bien lourd dans ma besace pour me tirer de mon ennui. On dirait un « terraform » en petite forme, sous anxiolytique depuis trop longtemps… Par contre j’aime la pochette qui présente le chien (uffizi) appartenant au batteur (todd trainer). Pour le reste…Bof http://www.touchandgorecords.com/