SED NON SATIATA le ciel de notre enfance 12- Pure Pain Sugar, Puzzle Records, Alchimia 2005

Ces cinq titres de ce groupe du sud ouest de la France sont sûrement ce que j’ai entendu de plus excitant en matière d’émo hardcore l’an passé. Vous pourriez rétorquez aussitôt que vous voilà bien avancé avec pareille introduction. Ce n’est pas faux. Mais le genre semble parfois tellement en bout de course que lorsque je tombe sur un truc qui me faire frémir je ne peux tenir ma plume. Sed Non Satiata ne change pas forcément grand-chose dans la fond, ni dans la forme finalement. On retrouve des plans en son clair qui monte crescendo, puis des démarrages vrombissants, des breaks assez caractéristiques, un chant mi crié, mi parlé etc. Là où Sed Non Satiata charme c’est dans la manière. Les mélodies sont quasi irrésistibles. Il faut dire que les guitares sont particulièrement inspirées. Pas de redite. Pas d’emphase. Juste les bons riffs au bon moment Très bon équilibre entre son clair et saturé. Cela paraît si simple ?! Les guitares vont même jusqu’à prendre un ton prog rock sur l’excellent instrumental de mi-parcours. Ce morceau donnerait il des pistes pour la suite de la discographie du quatuor. Dans tout les cas il ouvre judicieusement sur les deux derniers morceaux de ce disque qui ne baissent pas d’un ton. A l’instar de Daïtro, d’Amanda Woodward, Lack, Yage et compagnie, Sed non Satiata a déjà assimilé de nombreuses références pour ne faire plus qu’un et laisse déjà place à sa propre musique. Car au-delà d’éventuelle référence le combo s’est efforcé à travers ces cinq titres de faire avancer le « schmilblick. », d’imposer une écriture et rien que pour ça ils méritent toute votre attention. http://www.sednonsatiata.com http://www.purepainsugar.com