BLUE WILLA s/t (Trovarobato 2013)
Quand Carla Bozulich décide de produire et de participer de sa voix nue à un disque en provenance d'Italie, inutile de dire qu'il doit y avoir quelque chose à gratter la dessus... Je ne suis pourtant pas plus attiré par ces formules "indie rock" que l'on montre du doigt mais à l'écoute du premier disque de ce quatuor rock, on pense de prime abord à beaucoup de chose / et donc à pas grand chose... Mais on se dit tout de même que c'est bien ficelé, que la voix est une force, que les compos sont quand même, dans le style, un cran au dessus de la moyenne. Avec la voix de Altavilla Alessandra Serena en exergue, ce combo fut d'abord appelé Baby Blue (un EP et 2 albums au compteur) puis se renomme Blue Willa en 2012. Originaire de Florence en Italie, ce quatuor lorgne autant vers une version Constellation d'une Janis Joplin en ruth qu'une extension débridée, énergique et rock de l'univers de BOZULICH elle même (du Evangelista en short ?). Je ne vous parlerai pas de leur rock cabaret à la Kurt Weill car il n'y en a pas. Elle a trouvé des potes la Carla. Je pense alternativement aux débuts de SINEAD O CONNOR, à JANIS JOPLIN quand ca rumine, aussi à toute ces gentilles fifilles de la pop (CAT POWER, MANSFIEL TYA et cie...), bref, le temps d'un album du quatuor italien, j'ai réussi à me faire 20 disques d'indie rock en 40 minutes. Inutile de vous dire que ce BLUE WILLA vous fera faire des économies, et de temps, et d'argent. Merci à eux. Prochain rendez vous avec BOZULICH sur le nouvel album d'AIDAN BAKER. A bon entendeur.