Quatre ans pour réunir 52 artistes de la scène « noise électro émo hard core pop power violence funk...planétaire». Mais il faut dire que le résultat en valait la peine. Mike, le boss de Troubleman, a sorti depuis la création du label beaucoup de bons disques qui ont marqué l’underground musical de la sono punk rock mondiale. Ce double cd est construit comme les cassettes que Mike s’enregistre chez lui pour écouter en voiture au quotidien. Le son de ces cassettes qui traînent dans la poussière ou au soleil est souvent vite endommagé.

Paru courant 2001 aux USA, j’attendais patiemment la sortie européenne de Playing Enemy sur Overcome Records pour cette fin d’année. Mais comme les Rennais prennent du retard et qu’il est difficile de passer à coté d’un tel disque on vous en parle quand même. Playing Enemy comprend des ex-Kiss it Goodbye, mais ça vous devez déjà le savoir. Playing Enemy poursuit dans la même veine que leur ancien groupe, c’est à dire un hard core très violent à la lourdeur et aux riffs métalliques.

Je suis depuis leur premier 7’’ sorti en 1996, épuisé depuis, (merci Christophe Stonehenge!) la carrière des petits gars de Louisville devenus grands. Avec Braid, (Hey Mercedes aujourd’hui), the Get Up Kids est bien l’un des seuls groupes leaders de la scène émo pop punk qui arrive encore m’émoustiller. Cette compilation de reprises plus ou moins réussies (New order, Cure, Pixies, Coalesce..), de morceaux rares et autres versions non définitives, remet les pendules à l’heure.

Ce sampler de Owned and Operated Records permet de découvrir comme d’habitude dans ces cas là une bonne partie du catalogue de ce label qui m’était encore inconnu. A retenir le post hardcore bien vu de Someday dans la lignée de Quicksand ou Firside. Tanger est un peu dans le même genre avec un arrière goût punky noisy à la Standford Experiment Prison. Wretch Like Me tape carrément dans le hard core mélodique FM de chez Fat Wreck ou Epitaph. Grosse prod et gros solos qui puent en prime. Y a pire. Y a surtout mieux. Armchair Martian poursuit avec un punk pop FM mi-tempo pas super inspiré.

TATSUYA YOSHIDA, batteur / chanteur des RUINS et instigateur du label Magaibutsu (tiens donc !), est réédité par l-allemand NOMAN-S LAND / REVIEW RECORDS ! Cet album date de 1991 et est en soi un pure objet de collection ! Car même si les résurgences Magma-iennes sont fréquentes sur ce disque, Tatsuya se la joue bargeot et décalé comme il faut ! Les mélodies et ses fameux rythmes tout détraqués poinçonnent ce disque comme d-une marque d-incandescence et d-originalité !

SK est un label - zine aux grandes oreilles de Lyon ! Enfin des gens qui ont tout compris : non la musique ne s-arrête ni au rock ni à l-électro, ni au trad. ou que sais je encore... Ces gens là savent aussi bien apprécier la guitare noise que les samples grimacants de l-électronica guillerette ! La compilation fait donc l-amalgame de tout ce qui peut exister de styles et de genres musicaux chez nos SK préférés...

Après une séparation en 1994, deux projets plus ou moins aboutis (Saturn-s flea collar....), voilà le retour du mythique punk rock band américain. Compères de No Means No dès leurs débuts, de part leur approche commune et un peu iconoclast de la scène punk du moment, Victim-s Family a su s-imposer dès la fin des années 80 comme un groupe incontournable grace à une musique quasi hors norme. Ce nouvel album sans le batteur originel surprend à la première écoute. Le son du groupe n-a presque pas bougé depuis leur séparation.

Ce trio londonien pond ici sa première galette. Le guitariste doit avoir un petit passé, dans des groupes qui devaient largement plus envoyé que Yeast. En effet à plusieurs reprises, il place des riffs qui moshent (du verbe mosher!?) vraiment. Pour le reste, on pense à un certain Quicksand ou Fireside. Sur -Biscuit Boycott- n'est pas loin d'un bon vieux Helmet, ligne de chant comprise. Yeast a quasiment tout compris au genre post hardcore et a parfois du mal à s'en détacher.

QUETZAL a évolué ! le quatuor anversois (belgique quoi !) s-est un peu assagi depuis leur premier album -the messenger lies bleeding...- de 1999 ! Un split 45t avec l-électronique STARFISH POOL (c-est montrer leur grandes oreilles !), des concerts avec AT THE DRIVE IN ou THE EX, et voici que les passages mélodiques se font différemment ! Pas d-hésitation dans l-utilisation du violon, de la guitare sèche ou autre violoncelle, le QUETZAL nouveau se la joue plus calme et posé : un coup de vieux ? surement pas !

Oui d-accord, ce ZU là n-est pas franchement une nouveauté... c-est juste qu-à force d-en entendre parler, que ce soit par l-intermédiare de THE EX ou des RUINS (avec qui ils ont partagés un 45t.), il était grand temps pour STNT de chroniquer leur disque !!! Alors qu-un nouvel album est attendu pour bientôt, on découvre donc ZU comme on ouvre une bonne bouteille, c-est à dire l-eau à la bouche !