Deux groupes de rock alterno français from Poitiers réunis sur une galette made in La Pontach,tu le crois ça. C-est pas la classe totale? Autant vous prévenir, je n-ai jamais eu de période rock alternatif français (les Béru, les Shérifs, Paraballum...) donc ne comptez pas sur moi pour essayer de vous dire à quoi ça ressemble plus précisément. Crevure joue un banal rock un peu plat, plus mou que leur concerts. On est assez loin du punk rock et de l-énergie qui va avec. Maité les moules mise aussi sur le rock... un poil plus énergique.

a quelques mois, par l-intermédiaire d-un cd 6 titres, on a pu découvrir les suisses de Sundowner qui officiait alors dans un émo hardcore dans la veine du premier cd 6 titres (aussi) de Boy Set Fire. Je sais il y a très longtemps!! Pour ces deux nouveaux titres, Sundowner à mis de l-émo dans son hardcore pour aboutir à des compos qui me penser, du coup à Indian Summer ou Current. Je sais il y a très, très longtemps. Mais je le sens comme ça! The last forty seconds joue aussi un émo core très épris des années 1990. Mais on peut penser aussi à Yaphet Koto pour rester dans l-actualité.

Après un album plein de fraicheur sorti cette année, the Flamingo Massacres nous fait le coup du bonus avec un morceau inédit et un remix, pressés tout spécialement pour leur tournée européenne, le R and B massacres tour. Ce trio deux basses-batterie poursuit dans le style punk pop noisy à la Sleater Kenny et autres trucs dans le genre. Du fait des deux basses, les filles possèdent une écriture et un son bien à elles ce qui permet de les identifier rapidement. Les morceaux ici présents ne sont pas renversant mais reste dans le ton de l-album.

Un split pour céler l-amitié de deux groupes c-est un classique du genre. The Cherryville poursuit dans la veine de son premier album, c-est à dire une (émo?)pop langoureuse et désespérée qui peut faire penser à un Karaté décomplexé. Duquel on aurait gardé le squelette de la mélodie et l-ossature sèche du rythme. La musique de the Cherryville me semble toujours aussi fragile. A vouloir trop insister sur cette fragilité, cela peut leur jouer des vilains tours!? Sur une courte distance on tient le coup. Kitty Empire a sorti en l-an 2000 un très bon album d-émo rock à fort accent indie.

Ce trio allemend joue un émo pop indie rock assez convenu et sans prétention. Heureusement pour eux car cette plus ou moins énième copie des Get Up Kids ou Jimmy Eat World ne m-a pas vraiment marqué. Dan de leon a décidé de jouer la musique qu-ils aiment un peu comme ils peuvent. On retrouve un peu de cette nonchalance dans ce disque. M-ouais??? .

Premier effort d-un tout nouveau groupe franco-suisse qu-on a pu voir sur les routes dernièrement en compagnie d-Envy pour des sets live fiévreux. Iscarote joue lourd. L-espace se rariffie au fur et à mesure qu-on progresse dans l-écoute de ces trois bons morceaux. Sachant jouer de passages dissonant et lourd, et de la répétition de riffs de guitare aiguisé, Iscarote plante le décors en quelques secondes d-un univers quand même bien désespéré.

Ce nouveau groupe allemand joue un hardcore distordu qui peut faire penser aux récents travaux de Lack ou Jr Ewing. Kaospilot préfère les riffs bien heavy et énergique que le remembrement rock and roll à la Jr Ewing. C-est donc un peu moins dancehall tout en restant sacrément efficace. La sauce prend méchament sur ce six titres direct au discours très dénonciateur mais concerné. C-est dans la tendance du moment pourrait on dire. C-est vrai mais Kaospilot ouvre sacrément l-appétit.

Les gens d-HYDRAHEAD avaient annoncé depuis des lustres que la musique électronique ne leur était pas étrangère... celle là qui, comme à l-image de leur label rock, racle et balaye tout sur son passage, une musique en -core-, préfixée et suffixée, -Break Core Noise- ou -Hard Core Crash- à moduler selon l-envie...

On ne peut définitivement plus prendre les chansons d’Atom pour des gags à deux balles. Et cela se confirme avec ce superbe deuxième album. Petit rappel du concept; un mec, Atom, seul avec sa voix très particulière pas loin de celle d’un Donald Duck débrouillé, sa guitare électrique et son package (boite à rythmes-séquencer). Ce personnage essentiel à la scène punk rock, est plein d’humour et raconte d’incroyables petites histoires quasi-autobiographiques sur la vie d’un jeune punk se baladant à travers le monde. C’est toujours très bien vu et souvent très drôle.

Ce quatuor joue un punk rock assez lourd qui envoie à fond la caisse. Le son peut faire penser à quelques mauvais groupes dans le même créneau en provenance d’Amphétamine Reptile. Y avait-il des mauvais groupes sur ce label? La voix très cassée du chanteur et les effets un peu balourds mis dessus me gavent rapidement, accentuant l’effet linéaire du genre. Les quelques solos hard rock posés un peu maladroitement dans les morceaux, ne me permettent pas d’aller complètement au bout du disque sans que je bâille un bon coup.