Christian FENNESZ est actuellement la star de la musique électronique qu-il est de bon ton de connaître quand on apprécie la musique expérimentale (ou qu-on fait semblant...)... ben oui, c-est chez l-autrichien MEGO ! Waouu, hyper hype mec ! Bon, le lieu unique... hum, pas si unique que çà si l-on en croît l-accueil un peu parisien du bistrot / salle de concert... arrivé en avance com- dhab, me voilà rapidement revêtu d-un verre de bière à la main... normal... la chaîne tombe, les gens s-agglutinent, j-avance vers l-entrée...

La musique de Black Dice est une complainte de larsens, de cris et d’un rythme prisonnier d’un éternel contre temps. Cet univers quasi schizophrène joue sur des tensions crées par des couches successives de sons, d’effets. Expérimental. Pas si sur, car c’est quand même du déjà entendu. Mais une réelle sensation de douleur passe à travers ces morceaux qui sont en fait qu’une simple monté/descente musicale. Une crise sonique qui semble ne jamais s’apaiser. Arnaque? http://www.troublemanunlimited.com

Ce trio d’activistes nantais (PAM c’est eux!) semble très influencé par la scène rock de Chicago (touch and go, thrill jockey...). On retrouve dans cette approche musicale commune; une rythmique sèche et sans bavure. Odd mountain trio essaye à plusieurs reprises de travailler des ambiances à la « post rock mon neveu »! Mais la plupart du temps c’est mou et il ne se passe pas grand chose. Ce n’est pas parce que le ton est calme qu’on doit s’endormir pour autant. « broken engine » le morceau qui ouvre cette démo peut faire penser à un Tar enrhumé, avec un bon refrain.

Ces deux groupes parisiens partagent le même goût pour le son lo-fi. En quelques accords et on rentre dans l’univers punk bluesy bruitiste de Steak from delta...sorte de version ultra dépouillé d’un Jon Spencer ou d’un Gordz sans noise attention. C’est bien foutraque et débile à souhaits. Yes! Starz at my desk joue une pop intimiste qui me fait penser à un Palace cradingue ou plus précisément aux premiers travaux d’Hermane Dune. Il y a quelques bricolages bruitistes entre les chansons pour rafraîchir notre cerveau qui en avait bien besoin.

Le raz marée Tragedy, Born dead icons, déferle sur la vieille europe en ce début d’hiver 2001. Il arrive à point nommé pour exprimer nos/mes sentiments à propos de la tournure que peut prendre le monde ces derniers temps. Mais cette vieille europe possède elle aussi les armes à même de transporter toutes ces émotions. My own lies et Houses in texas font parti de ceux là. On pourrait les ranger un peu rapidement dans la case « trash core mange ton foin ». Mais non, ces deux groupes Allemands ont suffisamment de personnalité pour ce démarquer d’une scène toujours réductrice.

Après un cd 6 titres remarqués, les gars de Montaigu poursuivent leur marche en avant avec deux nouveaux titres d’une pop noise sombre et très personnelle. Le groupe joue une musique possédant plusieurs atmosphères pas toujours « compatibles » à première vue. Ainsi on passe d’un univers quasi new wave (gothique?) à un esprit prog rock qui peu rappeler « amnesiac » de Radiohead. Le chant particulier et très juste accentue la personnalité du groupe. C’est le mariage des genres qui crée une osmose dans les compositions. Pas si évident.

Kobayashi joue un « screamo-hardcore » dans la lignée des premiers travaux d’Orchid ou de Spazz pour faire grossier. Mais je ne peux pas dire que ces morceaux, qui sentent bon l’adolescent en rut, soient très inspirés. Les accords de guitares sonnent le déjà entendu à plusieurs reprises. Faire court, rapide, lourd, dissonant et violent. Voici les principaux objectifs de Kobayashi. Le mélange existe mais la sauce ne prend pas. Un manque d’âme évident. Et ce n’est pas le remix dru and bas passe partout de la face b qui rattrape le reste.

Ces quatre titres d’Amygdal distillent une réelle violence. Le chanteur éructe à la mort. Comme si l’urgence du propos ne pouvait attendre. Comme si le sort de notre monde en dépendait. Malgré quelques passages d’accalmies dans cette tempête de « newschoolmétalémo », rien semble pouvoir libérer le crieur de ses songes les plus sombres. La musique est assez convenue et manque de folie mais le propos est sincère et fait passer la pilule. Ceux qui ont pu apprécier les brouillons d’Aclys peuvent s’y retrouver. Pourquoi pas?

Maria Blonde vient de Bordeaux et propose un rock qui n-a pas encore trouvé de véritable identité. Un peu prisonnié de ses influences, Maria blonde passe d-un plan à un autre dans la meme chanson et ça tombe un peu en panne au beau milieu sans qu-on sache vraiment pourquoi. La grosse voix maladroite sur la fin de one gram of her est un exemple. Sur cette démo, on va d-un morceau noise à la française 90-s, lignée Portobello bones, Sleepers à un morceau plus typé émo pop core lignée Crank Records, voir Dischord.