Connaissais pas Le VIP de St Nazaire, belle salle sur deux étages près de la base sous marine de la ville ! Petite ballade du touriste qui prend l-air sur le toit de ce fameux bout de béton... superbe vue... rencontre de jean francois KHAN dans les escaliers... la soirée s-annonce pleines de surprises ! LOISIRS commence le set avec son humour poitevin -des familles- ! Fidèle à son Emo rock dynamique, les quatres écument les titres à grand coup de guitare noise/émo....

Ravitaillement ! Ya des jours on se lève du pied droit... ravi ! Ces caennais signent ici une des meilleures démos du moment pour tout ce qui concerne le rock frais énergique et... ravigotant ! Ce qui est marrant, c-est que dernièrement, ce style de musique venait tout droit d-allemagne... ROBOCOP KRAUS en ligne de mire ! Entre du rock Emo, un côté punk/garage rafraichissant et ce côté hyper mélodique et bien rocknroll que dépecent les ROBOCOP...

Peral. Derrière ce pseudo ce cache un musicien de Poitiers qui nous est pas inconnu. Après avoir été à la batterie dans Miam (post noise rock 90’s, RIP), le petit bonhomme frappa encore un peu plus dur sur les comptoirs des bars dans Au Milieu des choses (drums and bars !, RIP aussi). Et le voilà maintenant face à l’ordinateur. Il ne frappe plus ? ! Mais il est toujours aussi inspiré. Même si la démo « officielle » s’arrête aux quatre premiers titres.

Avant la mise en avant d’At the Drive In, on se méfiait de tout ce qui pouvait bien sortir des usines Fearless Records. Et depuis quelques temps…eh bien ça pas changé. Le label semble abonné aux groupes sans inspiration et aux styles très commun. Brazil n’est pas la révélation de l’année mais a le mérite de jouer dans la cour des remarqués de ces derniers mois. Et pour cause ! Ce premier six titres a plusieurs points communs avec les derniers efforts des gars d’El Paso. Des refrains fiévreux et lyrique à souhait. Des passages qui frisent le prog rock sauce pop (pensez Radiohead).

Cette jeune formation bordelaise semble fortement marqué par le l’écriture de Purr. Sans y parvenir complètement, la place des samples dans les morceaux et l’atmosphère qu’ils dégagent, renvoient aux efforts des parisiens. L’autre grande influence de Sophia Et Moi est sans nul doute Blonde Red Head. Les deux groupes partagent la même idée de la mélodie entêtante et dissonante. Dommage pour les bordelais qu’une seule idée ne fasse pas un morceau, comme savent si bien le faire le trio New Yorkais.

Ce groupe a un simple but ; le réinvention du rock and roll canadien. Typiquement le slogan qui peut faire craindre le pire. Et malgré un premier morceau pas très enlevé la suite est à l’avantage de ce quatuor d’Ottawa. Leur punk rock and roll affiche avec une certaine classe, ses influences qui vont des Stooges au New Bomb Turks. De la chique et du mollard !Le binaire leur va bien. Les solos ne mangent pas de pain mais font passer le croûton un peu dur. Complètement honnête dans le genre. Mention spéciale à « status que », presque un classique ! !

Cette première démo d’un tout jeune groupe de Colmar plante le décor en quelques riffs. Une voix qui sait très facilement monter dans les graves et descendre dans les aiguës. Technique mais pas très personnelle. Coincée entre Eddie Vedder ( ? ?) et un énième chanteur de néo-métal sans âme. La musique hésite entre power rock et post hardcore dopé au grunge. Le son, très produit y est pour quelque chose. Rien de très personnel passe à travers ces quatre chansons. C’est un peu plat.

Plus difficile d-accès ! Oppressant à souhait, ce nouveau disque du duo américain explore de nouveaux horizons ! La batterie est l-instrument omni présent au long de ces deux titres... le premier morceau notamment, batterie en avant, le poul bien branlant, guitare un tantinet en retrait, laissant les pédales s-occuper du décor d-arrière plan... HELLA est bel et bien rentré en hibernation ! La transe des changements de saison ! La boucle de rigueur et le froid bien latent...

Après le départ du chanteur, les musiciens d’Atomic Fireball ont décidé de poursuivre l’aventure avec Scalene. En voilà une bonne idée car ces trois titres sont terribles. Les premiers riffs nous renvoient au bon vieux Zeni Geva du siècle dernier. La voix fait front. Un break permet de détendre l’atmosphère. Mais la tension est palpable. Guitare métallique et recherchée. Rythmique d’une subtile brutalité ! Structures et ambiances rappelant autant le « willpower » de Today is the day que la puissance lyrique d’Envy. Les Japonais de Scalene n’y vont pas par quatre chemins.

Dès les premières notes, ce jeune groupe de la région parisienne m’a fait penser à Six Pack. La voix par son intonation assez particulière est en double file sur celle Salim. Par la suite on penche plutôt du côté de groupes comme le Fugazi du début ou à Fuel en moins mélodique. Les « versions » françaises de ces mêmes groupes (Prohibition, Pregnant, Happy Anger pour prendre des raccourcis) se retrouvent aussi à travers ces quatre titres plutôt inspirés. Ce premier essai discographique est prometteur. Il manque juste une certaine urgence. Un peu de rage et de folie aussi.