Samedi 6 octobre 2001Après le grenier et le jardin, nous voici collé dans le garage des parents Le Fur pour un «house show » qui s’annonce fiévreux. Organisé par les amis Flying Worker sans le responsable des lieux parti pour un séjour en Espagne. Pas très bien vu, Yann ! ! ! Tant pis son petit frère est là pour l’installation sonique. Il y a déjà du monde sur le parking. Entre les tondeuses et les vélos les bières circulent. En raison de l’heure tardive et du lieu Engrave ne jouera pas. Tant pis.

Retour chez GAG, le groupe de l'ancien batteur de BADGEWEARER (leighton) et propriétaire du label FLITWICK RECORDS. Un single aux accents rock démantibulé jouissif un peu plus rentre dedans que l'album récemment chroniqué dans ces pages (cf ci dessous !). Le son, bien plus 'noise' façon TRUMANS WATER raviera encore une fois les amateurs de musiques déglinguées, personnelles, enthousiastes, géniales et barges... GAG, c'est vraiment pour moi une des révélations de cette rentrée (même si le groupe a dix ans d'existence...), et c'est pas des blagues !

EUELL est un groupe tourangeau (Larcay en fait...) dont le goût pour les ambiances calmes et paisibles raviera beaucoup d-amateurs de LABRADFORD période -mi media naranja-. Comprenez par là que le groupe aime le rythme endormi, la guitare claire dissonante gentiment carressée, les mélodies simples et précieuses et surtout cette sorte de vague à l-âme, cette mélancolie exacerbée, condition sinne qua non pour mettre en place les stuctures particulières d-une musique communément et gentiment appelée -post rock-...

Après leur fabuleux album de l-année précédente sorte d-amalgame de furies et de mélodies, le YAGE 2001 racle encore une fois le sol de leur émo j-mouille la chemise... Ach Jawohl Kinder, ce disque a l-avantage de l-écoute multiple comme tous les disques issus de mélodies exigentes & de rythmes furieux et chaotiques ! Das ist unmoglish mein general !

En 1998 sortait «when forever comes crashing », album qui transforma une bonne fois pour toute, les idées reçues sur le métal hard core. Produit par Steve Austin (Today is the day), cet album arrivait à faire le pont entre la noise la plus furieuse, le métal dissident, l’énergie et l’émotion rageuse du hardcore. Ce capharnaüm sonique marqua d’une pierre blanche le petit monde de la musique tout simplement. Rapidement Converge trouva le patronage de Steve Austin beaucoup trop pesant. Bien vu.

Depuis leur premier enregistrement -live at the electric circus-, ce fameux concert où l-on retrouvait aussi WARSAW (futur JOY DIVISION), BUZZCOCKS et quelques autres(...), il s-est passé 24 ans !!! 24 ans de THE FALL, de picoles, de piquouses, de défonces et de rock ! Car, le seul maître à bord depuis tout ce temps, c-est bien MARK E SMITH, un gars de la trempe des CHARCOT ou des COLOMB, un j-men foutiste de première, prêt à défier tout ce qui se met en travers de son chemin... de la bouteille de bière à toi, gentil mignon, qui n-a jamais vécu sans ton -sent bon-!

NOISE FACTORY est un label canadien né d-une collection de K7 initiée par une bande de passionnés de styles musicaux tels l-électro, la pop, l-electronica, le post rock voir l-indus...

POINT est un groupe tchèque dont les relents musicaux se situeraient quelque part entre du rock à la UNWOUND (les anciens... et surtout pas du même tonneau que leur décévant dernier double album...) et une bonne grosse louchée de SONIC YOUTH sans expérimentations... (Oui je sais, vous allez me dire que l-espace n-est pas large entre ces deux là !!!) : L-ambiance reste très pop rock, les mélodies presque familières pour tous ceux qui ont déjà sniffé du SONIC YOUTH... un album qui s-écoute entre amis, au calme, à l-heure de l-apéro, au soleil et en short...

Voici le deuxième volume du -LOW LEVEL OWL- de ce quatuor pop américain et leur quatrième album en date chez DEEP ELM par la même occasion ! Après avoir cohabité le temps d-un split single avec PLAN MISTAKEN FOR STARS, ces 4 là se sont empressés d-accomplir leur FATWAH pour s-adonner corps et âme dans un disque empli de calme et de volupté ! Car c-est bien de pop qu-il s-agit... celle mélodieuse, vivifiante, fraiche et en même temps sombre, climatique et mélancolique !

Après un «under the radar » qui a fait date, les Canadiens remettent le couver. Annoncé clairement plus heavy, ce nouvel album ne laisse pas planer le doute bien longtemps. En effet dès la pochette moyennement réussie, on devine le passé (en tant qu’auditeurs ?) des musiciens qui ressort à travers ce visuel digne d’Iron Maiden ou de White Zombie par exemple. Et pour la musique c’est un peu la même impression. Les guitares ont réécouté leurs classiques d’heavy métal 80’s. Ce parti pris renforce le petit côté FM de certaines chansons.