Le début du disque m-a fait flipper ! Mon portique fait le même bruit. C-est un son mécanique, un mec qui siffle et qui arrive chez toi. Et puis les guitares arrivent. Mélodiques, accord mineur. très typées Quatre vingt dix. Avec une bonne voix. C-est un album construit. On y vient tranquillou, comme pour la rupture. Le son est entre léché et violent. Entre NIRVANA, SUGAR et BOO RADLEYS, autant grunge que pop que Noise ! Ça ne me rajeunit pas en tout cas et le disque est sacrément efficace et foutrement construit.

Je me suis bien demandé comment débuter cette chronique, moi l-apôtre des chronique vite faite bien faite. Et mal dite, et bourré de faute. Je fais exprès je n-utilise pas le correcteur d-open office. Intéressant non ? OK, c-est de la triche. Donc, Psy-Chauffagiste Ou Psycho-fasciste ? J-ai vite fait omis la première version. C-est limite des températures d-été et l-isolation ici, dans cette nouvelle baraque est bien faite. Oui Oui. Donc, je me suis rabattu naturellement vers cette seconde interprétation.

J-ai retrouvé dans la pile de cds ce disque dont la pochette me disait bien des choses Mercredi dernier en fin de Set au Spoutnik à Nantes. Ambiances country pop qui galopent sous le soleil de californie, THE BITTER TEARS jouent dans la cour des musiques du soleil printanier. Alterne THINKING FELLER UNION LOCAL 282, CALIFONE, JIM O-ROURKE, CHRIS KNOX, LAMBCHOP et tous ces machins à la pop d-obédience hennissante...

Déjà chroniqué dans ces pages, les JAKUZI-S ATTEMPT sont de retour dans l-actualité par cet Ep et parcequ-ils tournent en Europe en première partie de ZENI GEVA. Toujours dans la veine Noise Rock Lourd Headbangué à la BOTCH et torturé au screamo. C-est pas du re-sucé non plus. Ils tiennent toujours à ces rythmes Drum n- bass parcimonieusement placés, à cet esprit alambiqué qui pourrait se rapprocher parfois du free si l-on oubliait que le free est souvent trop associé au Jazz. Bref, c-est super bien construit quelque part entre KULARA, BOTCH et MOHA ! Franchement j-en redemande.

Troisième album studio si l-on considère que -Bogue- et -génération finale- sont des maxis. Le discours de MICHNIAK change peu depuis les débuts de PROGRAMME en 2000 (sur les cendres de DIABOLOGUM). Textes engagés, entre rap, rock et électronique. MICHNIAK, c-est du BACRI avec des cheveux, une niaque à l-accent du sud et un putain de cerveau de rockeur des bas fonds... avec des yeux couleur torture et un corps meurtris de partout... C-est un beau mec donc, en tout cas, c-est un mec que j-aimerais rencontrer. Il y en a tellement peu avec une telle prestance.

Surfer Rosa, c’est Sébastien Duhamel, voix et guitare chez les excellents Osni, et son amie Eve Ruysschaert, et force est de reconnaître que le duo, dans un style différent bien qu’écorché, suscite un intérêt au moins égal à celui qu’engendrent les très noisy Drive With A Dead Girl. Dès Say yes, les riffs solides de Sébastien, inspiré guitare à la main, mais pas uniquement, nous mettent d’emblée sur la bonne voie, celle d’un rock bourru doté de voix associées produisant un effet de taille.