Formé en 1998, ce groupe de Los Angeles a presque tout pour lui et dès le premier album. C’est un rien énervant. Surfant sur la vague « émo » qui se fait de plus en plus grosse et de plus en plus insupportable. The Pop Narcotic a réussi à éviter les pièges du moment. C’est à dire les productions qui puent le son FM, les compositions sans âmes ni mélodies...le beaucoup de bruit pour rien. The Pop Narcotic est très influencé par la scène de Washington D.C. C’est un secret de polichinelle à l’écoute de cet album.

Le prochain album de Sweep the Leg Johnny arrive très prochainement dans les bacs. Ce n’est pas une raison pour passer à côté de ce vieux projet de deux membres de Sweep. Ce premier album navigue entre les scènes rock indépendantes de Chicago et de Washington DC. On pense plusieurs fois à un Kérosène 454 affûté, à un June of 44 jovial ou un Sweep the Leg Johnny sous prosac. Ces neufs titres enfilent les mélodies avec classe. Le tout est saupoudré d’un saxo inspiré et énergique. Ni trop free ni trop sirupeux.

HONS est un musicien autrichien accoutumé à tout ce qui touche à l-expérimentation et à la musique dite expérimentale... et comme le bonhomme a fréquenté l-institut d-électroacoustique de Vienne, c-est peu dire... mais lorsque vous saurez que ce HONS a un humour grand comme çà et plutôt une ouverture d-esprit peu commune dans le milieu, je me suis dit qu-il était interessant de vous présenter la première sortie de son propre label créé l-année dernière en 2001...

Alors, on ne se rappelle plus de WANTAGE ? Mais alors quoi, plus personne ne se souvient de cette blague à 2 balles qu-OXES avait faite à ARAB ON RADAR ? Bon, n-empêche, le label ne fait pas que çà dans la vie... des blagues... ce disque ci en est bien la preuve ! LAST OF THE JUANITAS joue sévèrement noise, un bidule issu d-un on ne sait quoi décapant ! Car loin de nous embarquer dans des univers largement épuisés depuis plus de dix ans, ce quatuor américain n-hésite pas à adoucir son côté rock lourd bruyant à la OXES d-un zeste de dextérité/d-ambiances Jazzy très bien senties !

HELLA est là ! Non non, ne cherchez pas du FRANCE GALL chez ce duo américain, c-est plutôt vers nos chers bordelais de CHEVAL DE FRISE qu-il faut tendre l-oreille pour ce coup là ! Batterie et guitare noise pour des compositions galopantes et énergiques ! Une batterie rock, afficionados de la caisse claire, moins technique que celle de nos girondins, et plus à rechercher dans la puissance rock que du côté expérimental de la chose !

Leur premier album sorti l’an dernier “the ionic spell” fut une belle réussite. Leur émo hard core influencé par Refused, Serene et autres combos plus « calmes » de l’école Dischord et affiliés, était sacrément bien charpenté. Ce nouveau dix titres allège un peu la sauce. En effet Standstill a crée plus d’espace dans sa musique à travers de longues plages ambiantes qui doivent autant au rock seventies qu’à leur descendant plus grunge genre Pearl Jam ou Soundgarden. N’ayez pas peur. On n’est pas en plein syndrome Cave-In rassurez-vous.

Les Seven Hate sont annoncés à travers la sortie de ce cinquième album studio, comme la référence du punk rock en France. Bizarre pour le disque le plus posé de leur discographie. En effet les Seven Hate ont encore ralenti le tempo par rapport à leur dernier effort. Cela s‘entend surtout au début de l’album avec des morceaux d’inspiration plus pop punk que hard core mélodique. Cette direction musicale n’est pas nouvelle et c‘est tout sauf une surprise pour ceux qui connaissent les goûts très variés en matière de rock des gars du Poitou.