The Landslide joue une pop à forte influence anglaise. Je dis ça parce que je présume qu’ils sont américains. C’est un peu crétin j’avoue mais je n’ai jamais été un grand fan de la vague « brit pop » durant les 90’s. Si c‘est votre cas, ben jetez-y une oreille, même discrète, sur ce maxi de The Landslide ça pourrait vous plaire. Pourquoi pas? Pour moi c‘est non merci. http://www.dimmak.com

Quand Melt Banana s’essaye au rock garage 60’s je peux vous assurer que ça arrache. Et on tombe dans une tornade punk noise du meilleur effet tout en gardant la mélodie et les tics du genre. C’est une fois de plus une réussite pour ces talentueux japonais. Sur la face B on retrouve Dynamite Anna and the Bone Machine, un vrai groupe de rock sixties possédant la hargne des temps moderne (!?). Je ne suis pas un expert du style mais je peux juste vous confirmer que c’est très fin, ça se mange sans faim. http://www.hellnation.it

Ce disque est sorti quelque temps après le premier album de Standstill courant 2001. On sent déjà sur ces deux titres les prémices d’un tournant musical de plus en plus (émo?) « rock and roll » genre JR Ewing pour les Barcelonais. Le premier morceau de ce disque est un véritable modèle du genre. Le second a été repris sur leur dernier très bon album qui vient juste de sortir et là on remarque que le groupe introduit des influences « rock seventies » dans leur émo hard core si personnel. Deux excellents morceaux.

Après leur fabuleux album de l-année précédente sorte d-amalgame de furies et de mélodies, le YAGE 2001 racle encore une fois le sol de leur émo j-mouille la chemise... Ach Jawohl Kinder, ce disque a l-avantage de l-écoute multiple comme tous les disques issus de mélodies exigentes & de rythmes furieux et chaotiques ! Das ist unmoglish mein general !

A l’occasion de leur tournée européenne commune au début de l’année 2002, ces trois groupes américains ont partagé ce mini cd avec peut-être des inédits. Je n’ai pas pris la peine de vérifier pour tout vous dire. The Apes entame les hostilités avec un rock bien lourd avec un chant féminin pas cool du tout. Colère quoi ! La mélodie se détache difficilement de l’ensemble. Pas mal. Les Savy Fav nous propose une chanson du dernier album, qui est ici réarrangée dans une version plus new wave...un brin destroy. Mouais !?

90 DAY MEN a arpenté de long en large les côtes européennes depuis it (is) critical band et nous revient avec cet album dans un drole d-état ! L-apparition du clavier/pianiste Andy Lansangan avait donné, à l-issue de leur précédente tournée, une image du groupe pour le moins mitigée ! L-esprit rock post Chicago a pratiquement disparu de leur musique... ou lorsque celui ci est approché, c-est pour mieux s-en détourner par un jeu de piano à l-approche des plus grandiloquentes !

Ce nouvel album de BOGDAN RACZYNSKI est issu de la troupe de REPHLEX, label du génial touche à tout APHEX TWIN... Habitué généralement au rythme, comme il se doit dans tout ce qui touche à l-électronica pop, puisqu-il joue dans cette cour, le bonhomme ralentit le tempo sur ce disque, n-hésitant pas à accompagner ses sons HIFI d-instruments aussi variés que la guitare, l-accordéon ou la trompette...

Il est enfin là ce split cd. Après des mois d’attente voici le temps des retrouvailles avec ces deux groupes/artistes marquants. La rencontre promet sur papier. Passons à la musique. Le cd s’ouvre sur une plage électro noise de Merzbow durant laquelle la distorsion est reine. Le rythme transparaît difficilement dans ce mur compact de bruit métallique et froid. Puis c’est le tour de Shora qui enchaîne deux morceaux d’un « screamo hard core noise métal » intense. Plus brouillon que leur premier ep, moins métal plus noise.

Après une tournée avec Songs of Zarathustra et Milemarker, ce groupe allemand sort un maxi assez déroutant. Les deux faces de ce disque semblent s’opposer musicalement. On a presque droit à deux groupes différents. Sur l’une des faces, on découvre une musique proche d’un Shotmaker ou d’un Kurt sachant jouer du break en son clair. Ces trois morceaux font la part belle à des guitares puissantes et énergiques qui peuvent se faire plus dissonantes par moment. Metrophon n’a pas peur de jouer sur une formule noisy pop gavée de larsen. Sonic Youth arrive à notre esprit.