Leur split cd avec les fameux Tekken n’était que la partie émergée de l’iceberg. Aghast profite de ces cinq nouveaux titres pour faire découvrir sa musique sur un plus long format… et la surprise fut ! Ces toulousains jouent un punk rock/ hardcore mélodique très personnel. A l’écoute de ce Ep, on pense à mille et une chose mais rien ne vient à l’esprit très précisement. Aghast pioche un peu partout dans leurs influences et réussit à marier tous les styles du genre pour ne faire plus qu’un. Si Avail, Born Against, Yage, Current, Heroin, Seven Hate ( ?

Après une démo et sa version vinyle très remarquées à juste titre, Amanda Woodward nous revient avec cinq titres enregistrés en décembre 2001. Avec il nous reste les caillasses on les retrouve là où on les avait quittés sur leur précédent effort. Cette chanson plonge l-auditeur dans un alliage très au point d-émo hardcore à la Portrait of Past/ Yage marié à certain Dischord sound . Désolé pour les raccourcis d-usage. La surprise viendra dès le deuxième morceau dans lequel la basse se fait encore plus dub/reaggae qu-à l-habitude.

Ce nouveau groupe en provenance de Phoenix (USA) joue une musique très intense au croisement des différents courants de la scène punk/hardcore actuelle. On démarre sur une base de screamo hardcore furieux et jouissif. Toujours dans la même chanson, on enchaîne avec un riff taillé dans le métal le plus noble. Malins, les Kids n-oublient pas l-inévitable plan calme de milieu de morceau sur lequel se greffe une monté noise qui finit sur un solo quasi hard rock ? ?

Deuxième maxi cd pour les Parisiens d-Exsonvaldes. Ce quatuor joue un pop rock assez référencé. D-un morceau à l-autre on peut penser à des standards du moment, Radiohead, Coldplay ou Chokebore par exemple. Les sept titres sont un peu trop passe partout. La production sans relief relève les failles de ces morceaux sans âmes, limite rock FM. Cette deuxième livraison semble timide. La musique d-Exsonvaldes joue trop sur certains clichés d-une pop fragile . Les guitares ont bien du mal à s-émanciper avec des riffs qui sentent quand même un peu le réchauffé.

Partager une production donne du courage pour présenter ses premiers travaux. Thity Six Side et Full Screen possèdent une fascination commune pour les grosses guitares mélodiques. Inspirés par All System Go, Samiam, ou the Get Up Kids, Thirty Six Side joue pour le podium sur fire instead . La formule est connue et elle est appliquée avec succès. atmospheric conditions n-est pas aussi inspirée. La voix pas très bien mixée, gâche les efforts déployés par ce jeune groupe qui risque de passer un peu inaperçu si tout cela ne s-affirme pas. En même temps, il n-y a rien qui presse.

Cette jeune formation suisse risque de marquer les esprits avec ce premier cinq titres qui claque ! Torrent de guitares métal super heavy avec des côtés noise bien sentis. Rythmique béton armé. Riffs ultra répétitifs (éternelle mosh part ?). L-univers musical très sombre de Forceed plombe toutes envies de ce réjouir du quotidien. La voix criée renforce l-atmosphère un peu glauque de la musique. Forceed s-efforce de nous convaincre que l-espoir n-est plus permis. Knut, Unsane et les débuts d-Isis sont dans la ligne de mire. Forceed ne fait pas l-économie d-une brutalité quasi abyssale.

Le trio poitevin revient à la charge avec cinq nouvelles chansons qui marquent une petite évolution. En effet, le groupe s-affirme dans un style qui plonge ses références dans le Seven Hate dernière mouture et les groupes émo pop punk du moment. Les titres sister et social disease se démarquent du reste de la démo de par les mélodies bien senties et une alternance des chants criés chantés plutôt judicieuse. Les breaks tombent à point pour relancer la machine. Ce réveil salutaire permet d-espérer le meilleur pour ce jeune trio qui vient de changer dernièrement de personnel.

Ce quatuor italien a du s-envoyer en boucle pendant des heures et des heures les premiers efforts des Get Up Kids ou de Braid. Mais cela ne leur a pas suffit, ils ont décidé de dépasser leurs maîtres. Afin de s-extraire de la marée des clones, le groupe a semble-t-il beaucoup travaillé. La mission n-est que partiellement remplie. Car utiliser une formule usée à la corde, actuellement, comporte des risques si on n-arrive pas à affirmer un temps soit peu sa personnalité. Fine Before you Came joue pourtant sur toute la palette des tics que le style permet. C-est un peu vain.

Les Capseed ne sont pas des petits nouveaux semble-t-il. La formation date de 1997. Ils ne sont pas à leur premier coup d-essai, non plus. On peut le ressentir pleinement dès les premières secondes de ce cd car une vraie personnalité se dégage de leur musique. On a donc affaire ici à cinq titres qui mixent avec un talent certain quelques influences bien dissimulées. Et c-est tant mieux car les évidences, de nos jours, sont plutôt à prendre avec des pincettes.

Sombre est l-atmosphère, salope, t-as cramé le saint suaire ! Amis de l-hystérie expérimentale, amis de l-électronique grisatre, amis du glauque en MASSY (puisque que cet anthony vient de MASSY(91)), voici l-expérience minimaliste issue du fin fond de la terre...