Je n-ai jamais été un grand fan de Forstella Ford, juste sensible à quelques titres parmi une discographie plutôt conséquente. Avec ce nouvel album on ne pourra pas faire le reproche à Forstella Ford d’évoluer…non, on a juste la sensation que le groupe semble perdre au fil de leur parcours discographique, l’énergie bruyante, hésitante mais touchante de leurs débuts. Sur « well versed in deception » on retrouve les principales ficelles de « quitus » sorti deux plus tôt.

Cette jeune formation nord américaine propose avec ce premier album dix brûlots hardcore qui ne passera pas complètement inaperçu. Sous ses faux air de Sick Of It All passé à la moulinette « new school » de the Hope Conspiracy, Modern Life Is War évite la plupart des écueils du genre tout en reprenant la plupart des gimmicks. Sachant se renouveler quasiment à chaque titres, le quatuor marie avec justesse et efficacité des influences qui semblent autant tenir des scènes métal, émo ou punk/hardcore...un peu à l’image des derniers efforts de Give Up The Ghost/ American Nightmare.

Urgence, DOPPLER revient sans tambour ni trompette sur le devant de la scène après avoir quitté le délicieux label lyonnais SK RECORDS qui les a vu naître (l-histoire ne dit pas pourquoi...). Pour cela, ils créent leur label, Aere Alieno, distribué par XIII bis. Quatrième sortie depuis leur début en 1997, le premier vrai album de DOPPLER tangue rapidement vers des plis qu-on a connu dans la décennie passée...

Mon frangin qui vit à Chicago a eu le bonheur et cette immense chance de faire jouer quelques uns de ces djs de Détroit inconnus à Chicago, pourtant si proche. Y a six mois, j’avais un gros paquet à la poste venant de cinq ans de mise de cotés par le frérot dont ce cd. Il m’avertit en me disant que c’était du PURGÉNIE en un mot. Pas de problème : il a raison. PURGÉNIE.

RECUSANT, c-est 5 personnes qui ont fait de la musique ensemble de 1993 à 1996 en Angleterre.. ils ont sorti 2 ou 3 demo tape, autant de split 45 tours.. et pis s-en vont..avant de revenir en 2003, à bord de ce cd discography 93-96 (regroupant donc tout leur morceaux dont des inédits et des extraits live), qui doit sa sortie, parait-il, aux efforts d-une poignée de fans. bon, passons le design de la pochette qui pourrait se fondre dans n-importe quelle distro hardcore..et direction le récapitulatif musical..

Les nouveaux fous de chez LOAD les voici... Débiles à souhait sous trois tonnes de punk noise complètement givré... 51 titres en 20 minutes... J-ai la version CD mais ça doit être encore plus -brank- sur 10- puisque la face B comporte 43 morceaux ni plus ni moins... voyez le style... MEN-S RECOVERY PROJECT en débile... Personnellement, ca me fait beaucoup rire, LOAD a de l-humour et aime les fous, tout comme moi. Des paroles débiles à souhait, boite à rythmes à gogo, tout tendu, cris et disto, basse et larsens, des oiseaux dans la tête, du rire en pagaille...

VGM MIX TAPE se veut être une compilation de groupes/projets à base de synthétiseurs des jeux vidéos tous temps confondus. Sorte d-historique des consoles et autres ordinateurs (COMMODORE, ATARI), cette compilation est le pendant américain du NANOLOOP volume 1 sorti il y a 2 ans chez DISCO BRUIT. Tangant entre DUB et électronica bien guillerette, on déambule dans tous les recoins du musée du jeu.

Décidement je suis pas mal en retard. Quand vais-je chroniquer le premier Elvis Presley? Le dernier Yarbirds sorti il y a vingt ans Voilà donc une chronique pas mal en retard d-un disque sorti il y a une année. Pile poil. J-ai relu les chroniques et tout cela ne m-a pas enthousiasmé. Trouvé cela trop limitatif et trop limité. Question chanteur, c-est sûr. Trop Lemmy dans les poumons. Et c-est bien et dommage à la fois. Car la voix, ou plutot ce style de voix empêche une approche de l-arrière sur le reste du groupe et surtout la diversité des influences.

Ne vous attendez pas à un nouvel album du vieux combo. Ce disque est juste une compilation initiée par le groupe lui même en demandant à leurs fans quels titres ils aimeraient entendre lors d-un concert de NO MEANS NO. Evidemment, on y retrouve tous les vieux/joyeux tubes des prémices du groupe (à l-époque où les frères WRIGHT étaient seuls à bord début 80...).

Voici la meilleure chose qui soit arrivée dans ma boite aux lettres musicalement en ce début d-année. NEPTUNE, dieu des mers métamorphosé en Dieu du bruit pour l-occasion. Un disque d-énergie, mélant voix déraillées à la CALVIN JOHNSON de BEAT HAPPENING et l-énergie démoniaque bruitiste d-HEADBUTT. Du bruit en tout genre donc, décalé vers la distorsion, la dissonance et le rock éclopé...