Nouveau projet de John Dietrich (GORGE TRIO / DEERHOOF...) et de Jay PELLICCI, membres de DILUTE (sur 54°40 or fight / frenetic records - voir la chronique dans ces pages...) avec Chris COHEN à la batterie ! Ce trio là, guitare, guitare, batterie joue dans la cour free - pop avec une grosse envie de rock...

RACEBANNON revient avec ce deuxième album après avoir sorti une bourriche de singles et, l-année dernière, un album des plus convainquants quand on aime le gras et le noise rock des guitares amies des envolées bruitistes enragées ! RACEBANNON est un groupe qui suinte l-idée, la rage et surtout qui possède en lui cette fougue virulente catalysée par on ne sait quelle expérience mais dont les soubressauts soniques mettent en exergue cette façon décalée d-appréhender la musique violente... Décalée vers le blues noise déglingué...

NO WAVE NO WAVE, MIND FLAYER, littéralement foueteur d-esprit pour un projet annexe du batteur / chanteur de LIGHTNING BOLT (LOAD) avec son compatriote de FORCEFIELD aka Mr BRINKMAN qui traine lui aussi généralement chez LOAD RECORDS... c-est le petit sur la pochette... Succursale ou pas du fameux label de PROVIDENCE (USA), ce BULB RECORDS s-est spécialisé au fil des années - ils fêtent leur 10 ans - dans tout ce qui touche aux musiques bruitistes, NO WAVE, Noise rock bargeot et dont le point commun à tout çà résiderait dans le côté terroriste et décadent de la musique rock !

ROOM 204, nouveau duo nantais pour une sortie tout aussi nantaise sur le label EFFERVESCENCE en coproduction avec KYTHIBONG, asso liée directement au combo... Une Batterie et une Guitare qui empreintent les chemins de traverse du rock calme, où CHEVREUIL et ses rythmiques lourdes / syncopées cohabitent volontier avec une ouverture musicale sacrément étendue dans le spectre sonore ! Ces deux là balancent entre pop et rock plus dur avec un souci de ligne de conduite proche de l-imaginaire post rock !

Et on remet le couvert ! Après un premier album chez 5RC et un maxi sorti l'an dernier chez ABSOLUTELY KOSHER, le trio américain repasse à table comme d'autres passent l'arme à gauche un beau mardi de février ! Car leur univers est marqué par ce côté sombre et décalé, sorte de condensé entre musique d'ambiance dévergondée et pop bizarroïde essentiellement basée sur la voix de james STEWART... MARK HOLLIS et TALK TALK ne sont plus loin assurément !

Le cheval de frise est une machine de guerre... une longue poutre traversée de plusieurs pointes, que l'on met dans un chemin ou dans un passage pour le boucher et arreter les assaillants par la même occasion. Ce duo guitare ' batterie bordelais revient avec leur nouvel album chez le parisien RUMINANCE, Franck Stopher (et Sonore, leur premier label...) ayant décidé d'aller faire un tour prolongé au japon...

Après un premier album sorti en 1999, le duo des Yvelines nous revient avec un Ep sagement orchestré semble-t-il. La boîte a rythme bien calée. Basse, guitare parées. Put dévale les pentes du Mont Indus Noise à grandes enjambées pour rejoindre des influences qui doivent être parfois un peu lourde à porter. Killing Joke, Godflesh, Sleepers sont au menu. Mais une seule référence devrait suffire à mettre tout le monde d’accord ; Kill the thrill. Les Marseillais, auteurs d’un fabuleux troisième album en 2001, passé complètement inaperçu, sont à mon humble avis le groupe le plus proche de Put.

Tim Kinsella, chanteur guitariste leader ( ! ?), a multiplié les albums de Joan of Arc (cinq en sept ans !), les projets solos, side-projects divers et variés. Mais rien depuis Cap’n Jazz m’a réellement marqué. Sans connaître tout ces disques, je ne peux pas cacher plus longtemps que le songwritting de Tim me laisse de glace. Cette voix traînante qui renvoie au pire des années 60-70 en matière de pop me gonfle en l’espace de cinq minutes top chrono. Les arrangements naïfs, un poil jazzy lounge, de ce nouvel opus de Joan of Arc n’y feront rien.

Sorti en Europe en plein milieu de l’été 2002 sur le label Bad Taste Records, ce premier album de Logh a connu un certain succès d’estime. Mérité. Je profite de son édition américaine sur le label Deep Elm pour revenir, à une saison plus propice, sur ce petit bijou pop. En effet les premières chutes de neige sur cette bonne vieille France me semblent très appropriées pour essayer de chroniquer en quelques lignes maladroites «every time a bell rings an angel gets his wings ».

Le premier album d’Abilene est sorti sur Slowdime au moment où le label mettait la clé sous la porte. Ce premier effort a donc connu qu’une courte vie « publique ». Il en reste des pleins cartons à Dischord Direct paraît-il ! Au lieu de remuer le couteau dans la plaie, Abilene a préféré sortir du nouveau matériel. On retrouve ces ex Regulator Watts, Lustre King et Chisel, accompagné cette fois-ci par Fred Erskine (Hoover, June of 44, Him…) à la trompette. Et cette réunion de vieux potes « made in » Washington DC fonctionne à merveille.