Tu veux de la chronique en retard ? Là, ça bat des records… Je pense qu’Erwan a dû me refiler ce CD il y au moins un an et demi… Et je ne sais pas trop pourquoi, le survol rapide que j’en avais fait ne m’avait pas donné envie d’aller plus loin… J’ai donc oublié ce disque… Et puis je ne sais pas… Un jour je l’ai retrouvé… mauvaise conscience peut-être, je me suis dit que j-aurais dû en parler… Et puis le fait que ce groupe compte dans ses rangs un ancien Neptune (John Manson) a peut-être fini par avoir raison de moi ?

Quatuor italien incluant notamment un ex-Girls Against Boys (le batteur Alexis Fleisig), ainsi qu’un chant féminin qui impressionne par son aisance dans tous les registres parcourus (noise, mélodique, mélancolique même en certaines occasions), Bellini signe avec ce nouvel album de caractère une œuvre marquant En effet, son rock multiforme, zébré d’accents noise, évoquant parfois joliment PJ Harvey (« Susie ») visite les styles et les ambiances avec une grande maîtrise.

Cette manière de faire me rappelle beaucoup de monde, d-abord connu pour ses traits free, le duo norvégien MOHA! se la pète de plus en plus dans de l-avant rock carré indus bien en forme. Je n-attendais rien de ce concert, juste me prendre un coup de méchant dans la face et repartir bien chargé pour réaffronter comme tout un chacun sa petite vie d-ouvrier. Je ne m-attendais pas à un spectacle si total.

Originaires de Nancy, les Death To Pigs pratiquent un rock sauvage et jouissif, qu’on pourrait rapprocher de leurs collègues « sudistes » de Shub.

Quatuor originaire des Vosges, DOLOM fait honneur à sa région, ainsi qu’à l’excellent la bel Downboy Records qui abrite aussi, entre autres groupes de valeur, les DEATH TO PIGS dont je vanterai les mérites ultérieurement ici Sur ce disque, c’est un mix habile et bien dosé, souvent dans une retenue appréciable, entre rock sauvage et jazz presque feutré qui nous est proposé. Un esprit math ou post-rock souffle aussi en certaines occasions, de façon discrète, sur l’ensemble, ce qui ne fait qu’en renforcer l’intérêt.

Après un premier six titres datant de 2006, LA DIAGONALE DU FOU récidive et frappe à nouveau fort avec ce nouveau mini-album, doté lui aussi de six morceaux dont aucun ne met en exergue la moindre faute de goût En effet, le trio parisien perpétue sa recette, génératrice d’originalité, et donc sa spécificité, à travers ces plages changeantes et brutes dans leurs humeurs non sans nous gratifier de mélodies bien travaillées.

Dix ans après leur dernier effort, et surfant sur la vague de la réédition (superbe idée signée Infrastition) de plusieurs de leurs albums dont certains sont de véritables classiques, cultes et précieux, les frères Demarthe nous offrent, sous la forme de ce nouveau disque étincelant et régénéré, une œuvre superbe et majeure, qui remettra à leur place nombre de formations se réclamant d’un courant cold inégalement maîtrisé, et investi, par les groupes auxquels il sert de « tremplin » dans l’élaboration d’un univers personnel et un tant soi peu original Ici, l’originalité est de mise, la surp

Duo originaire de Bruxelles, CASSE BRIQUE le bien nommé pratique un math-rock attrayant, joué à l’aide d’une batterie alliée à une guitare et/ou à une basse. De cette union découlent des titres savamment déconstruits, à la fois massifs, groovy et bondissants, qui varient les climats avec une jolie maîtrise et savent se modérer pour repartir de plus belle, l’instant d’après, dans une embardée sauvage.

Nîmes nous a donné, dans les 90’s, DRIVE BLIND et son fabuleux « Be a vegetable » ; aujourd’hui, c’est SHUB qu’il faut mettre à l’honneur avec ce disque qu’en tant que fidèle lecteur de NOISE, je ne pouvais que me procurer toute affaire cessant Bien m’en a pris En effet, les huit titres des gardois (quatre sur « face Gard » et quatre sur « Face Texas »), en même temps qu’ils se positionnent à la croisée de plusieurs genres plus qu’attractifs (noise, noisy, rock indé et sonorités réminiscentes de cette épopée 90’s et de groupes de référence tels que Sebadoh, Pavement ou Sonic Youth), font mo

Issu du Danemark, ce qui est déjà chose rare, Mimas a en outre l’avantage d’être hébergé par Distile Records, excellent label connu avant tout pour son esprit libre et décalé, qui décline un rock insoumis, multiforme et n’obéissant à aucun code préétabli.