Du bon punk garage noise lignée COACHWHIPS mixé avec une certaine dose de MAKE UP des débuts. Leur premier (mini) album Presents Princess m-a bien marqué, bien aéré, des mélodies très interessantes, le second est plus acerbe, plus brut de décoffrage, il lorgne vers la dissonance punk noise, l-énergie, de la bonne énergie, c-est vraiment pas mal du tout même s-il faudra plutôt se diriger vers princess... pour un album plus équilibré et écoutable dans son entier. Le second est plus commun dans l-esprit, moins attirant à mes oreilles mais en même temps vraiment plus rentre dedans...

On les a vu courrir à grandes enjambées en plein désert irakien emportant guitares, pédales noise et mélodies sous le casque mairruins (en anglais quoi !) dernier cri ! Loin d-être des poules mouillées de soldats, ceux là n-ont pas peur d-exhiber leur mal être et leurs envies de violence punk noise overdosées de Sidi Brahim ! Dégueule bon dieu ! Ce deuxième album des américains fait donc suite à ce premier jet sorti sur le propre label de SWEEP THE LEG JOHNNY, tout en fureur et en énergie punk...

Ce quartet en provenance de Cleveland n’est pas à son coup d’essai. « it takes a nation… » est déjà son second opus après avoir partagé, en autre, un split 12 ‘’ sur G.S.L avec les excellents Fatal Flying Guilloteens. Pourtant This Moment In Black History n’a pas grand-chose à voir avec l’actuelle noise post punk des Texans. Non, This Moment In Black History est plutôt punk rock filon historique si on s’aventure que d’une oreille sur ces quatorze morceaux mal léchés!

Force de l-age... ce disque là est un split cd et un split concert en même temps... enregistré le 9 septembre 2000 au BOTTOM OF THE HILL de SAN FRANCISCO, on retrouve SWEEP (pour les intimes...) en pleine forme... un petit homme tout tatoué, une boule de muscle au chant et au sax, accompagné par sa troupe de délurés rock, tout en pêche et en puissance, en sueur et en ivresse pour ceux qui ont déjà eu le bonheur de les voir en concert !

TEN GRAND, ex VIDA BLUE... screamo aurait dit l-autre, oui bon, mais sans doute que ce côté crié est ici pour le moins super bien usité... Quand elle n-est pas forcée, la voix à ce côté particulier d-un GORDZ énervé, on sent cette influence crasseuse, cette lourdeur et cette puanteur du JESUS LIZARD et de toute la troupe NOISE induite par les crachats de David YOW... visqueux... leur deuxième album, guitares mélodiques oscillantes entre noise (donc...), mélodiques ensuite, et puis ce côté hard core bien foutu, en mid tempo, entre urgence et confort raffiné...