JUNIOR MERILL there must be something 7- Quirky Johns reds, 2002
Vous ne pouvez pas savoir à quel point je suis content de retrouver Marc (ex Condense pour les retardataires) au chant dans Junior Merill. Fin de l’aparté perso. Leur première démo était déjà bien en place. Loin du marketing pas toujours très inspiré de International Noise Conspiracy, Junior Merill nous démontrait qu’on pouvait jouer du vieux tout en faisant du neuf. Classique me direz-vous ? Pas si sûr ! ! « A force de s’infuser les Peebles, les Nuggets, Mudhoney ou Black Flag », Junior Merill veut aller plus loin dans le monde infini du rock and roll. Ce premier essai vinyle est épuré tant au niveau du son que des compos. Ce quasi minimalisme musical peut faire penser à certains morceaux des Make Up (période « destination of love ») pour rester dans les références contemporaines. Sans le côté « soul furie pop » des américains. La guitare un peu en retrait laisse place à un orgue mélodique très 60’s. Cet orgue est l’instrument moteur des chansons. Le chant et les textes n’ont toujours rien de typé « rock garage ». C’est sûrement la marque de fabrique de Junior Merill, vivre et parler de son univers quotidien sans nostalgie mais avec des racines musicales riches et indémodables. Ce 7’’ est vraiment très sympa pour tous les amateurs du genre…et pour tout les autres aussi bien sûr…tout les autres qui sauront ne pas s’arrêter à la comparaison un peu facile et dénuée de sens ici, avec Condense. http://junior.merill.free.fr