Les clones du SHELLAC sont maintenant légion, NEW BRUTALISM en tête. IL faudra maintenant compter sur le trio autralien RICAINE qui reprend toute la sauce SHELLAC et la met sur disque. On se demande bien à quoi ca sert ??? Refaire exactement le même rock rythmique lourd et énervé sauce CHICAGO, reprendre toutes ses caractéristiques et pondre un disque qui aurait pu être estampillé Touch & Go ???? Personnellement je ne comprends pas pourquoi on en arrive là ? Est ce un manque d’idées, d’originalité, est ce une peur de dire des choses ? De la flemmardise ?

Après une petite période de rodage, les gars de Philadelphie se sont remontés leurs manches de bûcherons pour aller empiler une bonne douzaine de morceaux qui envoient du gros bois. Après ça, essayer de nous faire croire que jouer du New York Hard Core en 2005 c’est Byzance… c’est une autre histoire ! Il n’empêche que même avec la plus grande mauvaise volonté du monde il y a de quoi tombé dans le panneau avec ce premier album. C’est viril, un peu bourrin pour rien. Les mosh parts sont efficaces. Le chant quasi monocorde et les riffs sont dans la moyenne haute.

MIKE HARRIS n’est pas né de la dernière pluie, membre de NAPALM DEATH première mouture, créateur de SCORN et de moultes autres projets dédiés à l’électronique, drum & bass avec QUOIT et des choses plus expérimentales avec ERALDO BERNOCHI sur feu WORDSOUND (monstre de label qui a su faire évoluer le dub vers l’électronique et le hip hop lourd et glauque… ). Ce disque est sorti en 2004 sur un nouveau label polonais, Vivo records, apparemment assez tourné vers ce qui traite des mystères des nappes, des ventres et des nœuds de l’onde sonore. Bien leur en a pris de créer ce label...

Si le second album des barcelonais s’ouvre sur un chœur à cappella, il ne faudra pas attendre très longtemps pour que les festivités commencent. Et dès le deuxième track « salling the night », la machine à tubes s’emballent. Aussitôt on retrouve le savoir-faire de ces gaziers vus aussi dans Tokyo Sex Destruction et Standstill. On a droit une nouvelle fois à une sorte de mix bien affûté de post punk originel et de post hardcore made in « Dischord sound ».

Le Luxembourg n’en fini pas de donner naissance à des groupes tous plus inspirés les uns que les autres. Après Spyglass, Eyston, Eternal Tango, Defbump et bien d’autres…nous voilà avec deux quatuors composés de membres communs et issus, entre autres, d’une même formation dont les cendres sont encore bien chaudes…je parle bien sûr d’Actarus ? ? ! Alors que même avec la meilleure volonté du monde les trop nombreuses formations « émocore » du moment me laisse de glace, Treasure Chest et Mutiny (pour les intimes et surtout pour les fainéants comme moi) sont plus que de très bonnes surprises.

Formé en 1995 Church Of Misery n’est qu’à son deuxième album. On a connu des combos japonais plus prolifiques, mais c ‘est sans compter les nombreuses compilations et autres galettes partagées (Acrimony, Iron Monkey...) sur des labels reconnus tels que Southern Lord et Man’s Ruin. Church Of Misery a depuis ses débuts un penchant prononcé pour tout ce qui fait référence à l’univers des serials killers. Là c’est Ted Bundy qui est à « l’honneur »... il avait été censuré sur la pochette éditée par le label japonais Diwphalanx (Boris, Green Machine…).