Quand le fameux label de métal noise hardcore et dérivées, sort un nouveau disque on s’attend toujours à un groupe un peu à part, qui possède toujours un supplément d’âme…ce qui caractérise habituellement une partie des références du label. Quand Hydra Head propose de l’indie rock on s’attend là aussi à un minimum de surprise ? Raté, 27 est un quatuor mené par une chanteuse dont la voix au charme incertain n’apporte pas de ton particulier ou de personnalité à même de transcender les chansons un peu plates.

A la première écoute de ce Ep j’ai bien cru qu’Ordination of Aaron s’était reformé…La voix, les guitares m’ont ramené quelques années en arrière à l’époque où l’émo (hard)core gravait ses plus belles lettres dans la roche punk rock la plus dure.

Leur premier album sur Last Effort Recordings sorti en 2001 avait mis un petit bout de monde d’accord…le split 7’’ avec Iscariote avait enfoncé le clou. Revoilà donc Complete pour une avalanche de riffs qui ravalent la face comme il faut ! Si les comparaisons avec Botch, Läck sont toujours d’actualité, l’approche volontairement plus rock and roll de la plupart des nouvelles compositions donne un second souffle au groupe.

Le nouveau spécialiste Noise d-Italie est bel et bien PSYCHOTICA. Une nouvelle fournée de disques vient de sortir pour tous les amoureux du style. LOGAN avait donné la note, THERAMIN vient ouvrir l-univers. Mélange de tout ce qui se faisait de bon il y a dix ans, on se prend autant du DAVID GRUBBS tout tranquille dans les mirettes (Track 2) que du gros Noise à la JESUS LIZARD/BIG N (pour faire court) qui tache dans le ciboulot. On entrevoit un côté plus émo dans la voix, on y voit aussi du SEAM mais l-odeur du SHELLAC est la plus probante....

Le projet de Weasel WALTER de nouveau sur les rails, ce coup ci sous forme de trio avec Ed RODRIGUEZ (GORGE TRIO, COLOSSAMITE, SICBAY...) et le bassiste Mike Green de BURMESE. Autant dire que ce projet a été concu pour ramoner dans le sens noise expérimentale. Ca sonne un peu comme COLOSSAMITE du coup avec un gros coup de pied au fesse dans les rythmiques, moins dans la recherche noise, moins dans la finesse rythmique mais bel et bien décalé dans le -rentre dedans-. Sacré Weasel !

OXBOW tache le surf. Qu-on ne confonde pas ce caviar musical avec la marque de nouilles en pull. Cette réédition sur le parisien RUMINANCE est une bombe vieille de 7 ans. -qui c ka vu la kékette à gégèn ?-. Ce disque est la meilleure retranscription de leurs monstrueux concerts, Eugene Robinson en slip, pardon en calesson, tout dans le muscle, j-ai bien dit tout. Tatoo, touche pipi, un voodoo en partance pour le rock, pas celui de -l-exorciste chinois- mais bel et bien celui qui hante tes nuits.

Formé en 1996 ce groupe québécois nous sert un nouveau chapitre de hardcore métal dans la lignée du meilleur de Earth Crisis et autres groupes du même genre du milieu des années 90… si vous voyez ce que je veux dire. Comme le style le veut, l’ensemble est sévèrement charpenté mais si tu t’attends à un peu de folie ou à une énergie punk dévastatrice… hé bien tu t’es trompé de disque. En effet GFK joue un métal avec un petit feeling hardcore, j’insiste.

Deuxième album des américains... C-est de plus en plus barge et c-est de mieux en mieux ! Vache. La voix est de plus en plus criarde, ca me rappelle une des voix de BEASTIE BOYS, l-énergie est punk, l-ambiance complètement givrée, saxo fou, 2 batteries, un groupe à guitares qui aime marcher de travers, aller faire un tour du côté du dub, revenir titiller les mélodies à la DOG FACED HERMANS, rythmer leur machin inspiré par des rythmiques à la THE EX, trouver un certain coté alternatif puis y mêler des ambiances plus expérimentales...

GRAILS s-est créé à l-initiative du guitariste Alex Hall à la fin des années 90. Catalysé par l-arrivée du batteur Emil Amos (aussi dans Holy Sons), du violoniste Timothy Horner de Jackie-O Motherfucker, du bassiste/pianiste William Slater et du guitariste Zak Riles (aussi dans Harbor), ils signent rapidement sur NEUROT, le label de VON TILL de NEUROSIS. Un premier album en forme de rock planant aventureux et voici qu-aujourd-hui ils redéboulent avec ce fabuleux -redlight-.

C-est de plus en plus au goût du jour de mélanger les genres, j-aime bien ça, pourquoi vivre toujours dans le même monde alors qu-on peut se changer la tête si facilement... C-est vrai, il faut le vouloir. Mais MONSIEUR KAUGUMI sait que les gens sont flemmards par essence, il sait aussi se mettre à disposition et proposer ses services pour tous nous aider à découvrir de nouveaux groupes de tous styles. Après ses compilations la pluie et le beau temps des années 90 où l-on nous proposait les découvertes musicales du moment (francaises généralement), Monsieur KAUGUMI vise plus haut...