Une histoire triste comme tant d'autres ! Cette sortie chez LOVITT était attendue depuis des années, depuis la fin de MAXIMILLIAN COLBY ! La mort du bassiste (Bob BAYNOR) en 1995 a précipité le groupe au fond du puit, deux des membres formèrent SLEEPPYTIME TRIO et puis certains doivent encore végéter ici ou là depuis le temps... mais on s'arrêtera là pour les références ! MAXIMILLIAN COLBY se caractérisait par cette atmosphère particulière et ce son typique du milieu 90...

TWINK est un tout... et un tout seul ! Le tout seul s-appelle Mike Langlie, originaire des Etats Unis, le bonhomme s-est recroquevillé dans son enfance perdue pour essayer de récupérer certaines atmosphères et d-en faire une réécriture actuelle sous forme de livre et de musique ! L-objet est d-abord classieux et unique en son genre, empruntant toutes les idées reçues sur l-enfance en bas age ! Du bleu pour les garcons et du rose pour les filles plus une BD à la ligne simple et un lapin sans sexe mis en scène gentillement pour ne pas effrayer tout son monde !

STEROID MAXIMUS est l-un des nombreux personnages du schizophrène JG Thirlwell alias Foetus alias Manorexia... Etant accordé que FOETUS s-occuperait de rock / Noise rock et que MANOREXIA jonglerait avec l-expérimentation électronique, voici que le bonhomme relance élégamment la machine instrumentale du STEROID MAXIMUS avec ce nouveau disque chez le très en vogue IPECAC recordings, label (mais tout le monde le sait...) du non moins très en vue MIKE PATTON et de son accolyte et membre fondateur de ALTERNATIVE TENTACLES Greg Werckman...

Les petits deviennent grands et les grands deviennent petits... sauf pour certains ! THE BLACK HEART PROCESSION vont devenir gros si ce n-est déjà fait et ce quatrième album ne va pas dans le sens inverse en tout cas ! Car même si ce nouveau disque récupère les mêmes ingrédients que dans leurs précédentes productions (piano, etc...), nul doute n-est permis quant à l-ouverture et à la direction qu-ils ont prises !

NOSTROMO globine... un truc qui sent la salive et la sueur des gens qui cherchent ! Pétrole ou pas, ce combo suisse aiguise le couteau comme peu savent le faire ! En stage diving, le coeur à l-air et les jambes qui courent ! Fureur et dépression, les apotres de la nouvelle vague sont peut être bien arrivés ici bas ! Après moultes disques à droite et à gauche sortis chez le boucher du coin, ces quatre là ont trouvé l-arme imparable pour nous sucer entièrement la lymphe ! Ne rigole pas mignon ! Ce qui fait tanguer direct, c-est le rythme... grind... double pédale et tout le tralala...

Trois groupes américains sur un label anglais. Trois groupes qui baignent dans un « émo indie rock » des plus convenu. Trois groupes quand même plus frais que l’avalanche de niaiseries « pop rock » pondues toutes les cinq minutes par les majors actuellement. Il n’y a pas de mal ! Rydell doit autant à un Hot Water Music sans âme qu’à un Chamberlain loquace. En trois titres, on retiendra un refrain bien agencé et des efforts mélodiques qui permettent d’espérer le meilleur.

Derrière une pochette assez sombre. Presque gothique. Se cache un très bon album d’indie rock américain au style varié et inspiré. Red Animal War possède une charpente rythmique qui fait la différence. Les lignes de basse dégagent un groove irrésistible. La batterie, sans jouer à l’économie, en met là où il faut. Pas plus. Pas moins. Red Animal War a très bien retenu les leçons de ses aînés. Braid, Jimmy Eat World, Hoover doivent faire parti de leurs classiques.

ROBBERS tire dans la pop américaine expérimentale ! Ca existe ? Et oui les balourds ! Les mixtures de ce type de musique ne sont pas légion dans la sphère musicale actuellement ! Et puis avec un nom pareil, -les voleurs- littéralement, ca fait bien rire ! Mais n-empêche, ces deux musiciens touchent à tout... A l-heure ou les INTERPOL, LIARS ravagent tout sur leur passage, vendent et revendent à n-en plus finir en empruntant à droite ou à gauche les vieilles recettes new wave et rock, ces voyoux de ROBBERS déjouent tous les pièges en un clin d-oeil...

THE CASSETTES est un des projets d-un membre de FRODUS, Shelby Cinca, à la voix et à la guitare dans ce quatuor américain des plus typiquement popy ! Pas réellement de sensations grandioses à l-écoute de leur album rock... enregistrement dans la pure tradition du -Do It Yourself-, son sourd et pas franchement rafraichissant, les compos rappellent les plus vieux rock pop, BEATLES, ROCK N ROLL, limite -garage- parfois... mélancolie sourde, guitare folk, piano, ambiances mélos...