Ca faisait pas mal de temps que j-entendais parler de ce (vieux) combo formé en 1991... en retard c-est clair ! D-autant plus que leur musique se situe dans la droite lignée de BADGEWEARER, THE FALL voir TRUMAN-S WATER... (leighton, le batteur, jouait auparavant dans BADGEWEARER donc rien d-étonnant !). Pour simplifier la chose, on va dire que GAG évolue dans la sphère pop dansante décalée et déjantée ! Cet album ci est leur dernier en date (leur premier date de 1999... ) ils ont aussi participé à des -splits- singles avec les barges de GOD CO... et touti quanti !

Entre les crissements de la coque du bateau, le grincement des poulies et l-ancien piano qui se démantibule, ce combo américain est l-archétype même de l-équipage pris de panique en plein ouragan ! Et qu-est ce qu-il ramone m-sieur le mousse tombé à l-eau ??? ben des poêmes tiens... et pas des tristes... y-en a qui disent qu-ca s-rait des poêmes qu-il écrivait à son esprit maudit dans l-temps où il était musicien ou qu-qchose comme çà ! Ce 99 Hooker crie son souffle et les poêmes qu-il a concoctés toute sa vie comme le curée donne le dernier sermon au diable en personne !

Le retour discographique de Maggat annonce aussi la fin du groupe. C’est bien dommage car avec ce dernier six titres, le groupe a trouvé une vraie personnalité à la croisée des chemins musicaux de the Van Pelt, Reiziger, Braid. La musique de Maggat a gagné en dynamique, en spontanéité. Eloigné de ses mentors sur « puzzle », le premier album, mais encore sous influence, Maggat impose cette fois-ci sa patte dans la classe « indi pop émo core ». Genre actuellement très labouré, je l’avoue.

Formé d’ex Guina Pig, the Cole Quintet et Phillipé, ces allemands explosent à la gueule avec leur émo hard core noise comme peu de groupes me l’ont fait depuis le passage dans le nouveau millénaire. Revenons à la source. La musique d’Eniac a les nerfs à vifs. Les muscles tendus sur les instruments plongent l’auditeur dans une folie enragée. Tout est sur la table. Il nous reste plus qu’à ravaler notre, leur vomis. Les habitués de Kurt, de Shotmaker, et autres combos d’émo noise avec une grosse touche de rock and roll devrait y retrouver leurs petits.

Rarement un titre d’album avait aussi bien résumé un disque. Ces danois (donc !) vont vous niquer les oreilles et pour la bonne cause. Ils jouent un hard core qui tient de Catharsis ou de Groundwork pour le côté métal. Pour le côté rock and roll taper dans la hôte de JR Ewing est bien vu. L’habillage émo hardcore déchiré fait penser à leurs amis de Yage. La furie des compositions mène sur le terrain houleux du power violence sauce épicée genre Reversal of Man. L’ensemble part dans tout les sens tout le temps. Pas de temps mort. Lack sait aussi s’amuser des clichés du genre.

PERMISSION est le nouveau projet du bassiste Jason NOBLE déjà connu par ici pour avoir participé à RODAN, RACHEL-S ou SHIPPING NEWS !

C-est bizarre, à chaque fois que j-entends LES SAVY FAV, j-ai l-impression de réécouter les PIXIES de -trompe le monde- agrémentés de grosses influences punky ! Le son de la guitare qui gratouille, les coeurs poppy et même certaines mélodies semblent émerger des cendres des stars de la fin des années 80 ! Il y a bien sûr une bonne part d-idées originales dans cette formation et il semble même que ces petites -pixieseries- ne durent que le temps de quelques titres pour ce disque...

J’avais oublié à quel point Condense (époque Placebo) avait influencé la scène noise hard core française. Pigzwilltoast en est le parfait exemple. Bien entendu la personnalité du groupe toulousain ne se limite pas à cette comparaison rapide. Bien au contraire. Leur musique tient autant de Sabot, de No Means No que d’autres étrangetés en provenance de la scène indé noise américaine. Le raccourcit Amphétamine noise Reptile, Trance Syndicate et autres labels foutraques me semble tout près de l’idéal musical de ces petits galopins. Sur la durée ça manque d’énergie brut. D’une vraie folie.

Ce nouveau groupe de Gainsville dans lequel on retrouve le bassiste de Hot Water Music et des membres de Discount joue un punk rock sans prétention. Ils s’en expliquent eux même dans le livret et c’est tant mieux pour eux. Les textes de chansons s’inspirent de d’autres chansons et ça c’est plutôt intéressant comme démarche. Pour la musique ils hésitent entre AC/DC et Uncle Tupelo. Il y a de ça. Mais vraiment à de brefs moments. C’est donc du super binaire. Du punk rock pas très sauvage.

Quoi de plus banal qu’un groupe de punk rock de plus sur cet excellent label de Floride. Le bien mal nommé No Idea. On pourrait faire des comparaisons un peu hâtives avec le groupe le plus connu du label ; Hot Water Music. Cela ne serait pas une faute de goût. Mais s’en arrêter là serait passer à côté de la personnalité de Gunmoll. La voix bouffée par l’alcool, la clope et les sonos chants un peu juste, nous renvoie direct à celle de Leatherface. La formule trio fait penser au Jawbreaker de la grande époque avec un sens de la mélodie un peu moins précis quand même !