Kill me tomorrow est un trio d’un temps sidéralement spatial, pris dans une machine à remonter le désordre chaotique d’un bruit synthétique. Paroles surréalistes en dehors de la banalité du quotidien. Grands cris électroniques. Rêves industriels. T/G . Dessin fluo disco new wave. Et une reprise de suicide. Influence du Ziggy? (3 remix et 1 reprise) http://www.killmetomorrow.com http://www.goldstandardlabs.com

Je ne connaissais rien de Yeti, même pas le premier album Juste le graphisme, créé par David Vincent D’Andrea qui m’intriguait pas mal, mélange d’un coté morbide, aux couleurs assez originales et à la vision chrétienne. Presqu’un graphisme biblique hispanique. Une ode mortuaire à une beauté infinie. Le visuel est aussi dérangeant que le sonore. Quatre titres sans titre. De longues plages de sons, synthé, bass, guitare, orchestrés à la gore, à la rollins band en furie sans chanteur, un peu comme le reste du catalogue inconnu de SST.

Lithium 694 semble être un vieux groupe de la scène métal hardcore française... enfin plus métal qu’hardcore car j’en n-ai jamais entendu parlé avant ce split Cd. Lithium 694 joue donc un métal hardcore dans la lignée de Lofofora et leurs collègues… sauf que certaines parties métal renvoient au registre « percussion » de Sepultura/ Soulfly. La musique de Lithium 694 a bien du mal à quitter les clichés du genre, mais ces trois titres valent largement tout ce que j’ai pu entendre malgré moi dans le style ces derniers mois. Avis aux amateurs.

Après un 7’’ qui a permis à Simfela d’envisager une nouvelle voie pour son « punk rock », ce split Ep précise sacrément la chose. En effet les lyonnais tapent dans le meilleur du hardcore old school pour l’énergie et la rage tenace…et le meilleur du « power violence » de la fin des années 1990 pour le côté sombre, pessimiste et frontale ! Ces six titres peuvent évoquer un mix réussi de Los Crudos, DS 13, Charles Branson, Opstand, Reversal Of Man et compagnie…Ecrit comme ça j’assume le fait que cela puisse surprendre un peu mais le résultat est franchement à la hauteur de ses références.

Cet Ep est le rétroviseur idéal pour jeter un dernier regard sur ce défunt et excellent quatuor barcelonais. En effet fin 2003 Aina a joué son dernier concert après un parcours sans faute…un dernier concert pour savourer leur « hard indie punk rock » de haute qualité ! Si pour simplifier on a souvent décrit la musique d’Aina comme le mariage parfait entre Jawbox et ACDC…il est grand temps aujourd’hui d’affirmer, comme on a pu le faire auparavant, qu’Aina a toujours joué sa musique avec passion et sincérité.

25 minutes 12 morceaux. Hardcore puissant à la neurosis pain of mind /christ on parade avec ce côté uranus/his hero is gone. Ouais ben sûr bla bla bla ….DAMAGED ! DAMAGED ! DAMAGED ! La violence de l’album me fait penser au premier black flag et aux deux albums de Bl’ast. Un très bon disque à ranger aux côtés des classiques du hardcore californien : brillant ! Artymus Pyle a fait déjà plusieurs tournées en Europe et vient d’en finir une aux USA où ils ont joué quelques dates avec Ballast de Montréal. Hélas, aucune date prévue dans la Belle Province.

Ex Hiatus (Belgique) à bord. Pour ceux qui ne connaissent pas Hiatus, cela n’a pas grande importance du tout. C’est un nouveau projet qui regroupe pas mal d’influences hardcore européennes, c’est à dire avec une généalogie propre et originale face aux monstres nordams du punk incorporé mc-core. La première écoute est surprenante. C’est bien d’être surpris car ce hardcore sort justement des grandes autoroutes habituelles et de la mode du d-beat anarchronique.

L-été se calme, les journées sont plus détendues, les couchés de soleil vécus à l-orée des bois, l-apéro bien mérité, RONIN est tout ca à la fois, avec ses dérapages et son lot de moustiques affamés. L-italien aime ces ambiances lentes, aime prendre ces airs tristes que ce soit derrière sa guitare claire ou son accordéon nostalgique.

Elle est étrange cette musique italienne. Ces TASADAY n-en sont pas à leurs premières aventures musicales : un premier disque sorti en 1984 et leur 8ième cette année chez WALLACE. L-italien est inspiré par l-expérimentation en général, à base d-électronique, d-une humeur généralement indus, mais qui vire souvent de bord, tanguant ici vers le free jazz ou là vers du rock sans fioriture.

Changement d-optique dans l-oreille, CAESURA retrouve son label d-origine, se repenche sur ses vieux disques, cette grosse basse dansante, ce côté rock punk, ce dub blanc, bref, zieutez vers GANG OF FOUR et agrippez vous à la rampe avec tous les travers des vieux démons des FIRE ENGINE.