Après un premier album sorti en 2000 très rafraîchissant et inspiré. Un classique déjà ? . Après le départ d’un membre de l’équipe en 2001. Retour sous la forme d’un trio, du meilleur espoir masculin de la maison Dischord. Et rien de tel qu’un petit 7’’ pour remonter les batteries. Une fois de plus Q and not U réussi à me séduire avec ces deux morceaux un poil moins fougueux que leur album. Les mélodies sont quasi irrésistibles, école Fugazi « grande époque » sur 10000 animals calls.

Le format particulier de ce disque fait qu’on ne passe pas sa vie à l’écouter. En effet c’est un 5’’ avec un rond central de 7’’. Ce qui rend l’opération particulièrement savante si vous voulez poser le saphir au bon endroit. A moins d’avoir une super platine vinyle. Ce qui n’est pas vraiment mon cas. Au-delà de ces débats purement techniques, the Apoplexy Twist Ochestra joue un « screamo émo hardcore » bien coulé dans le moule du moment. Ces deux titres peuvent faire penser à Reversal of Man ou à Orchid (surtout).

L’écoute des disques de Deep Elm me font toujours un peu la même impression. Un va et vient entre la sensation de groupes, d’une musique sans trop de personnalité presque standardisée, et puis après quelques écoutes la sensation de groupes, d’une musique personnelle à défaut d’un semblant d’originalité. Deep Elm me semble un label d’éternels outsiders ! ! !.En fin de compte les disques me laissent rarement un souvenir impérissable. Puis ils vont prendre la poussière quelques temps. C’est une fois de plus un peu le cas ici.

8NOP8 ne sont pas des nouveaux dans le petit monde du hardcore français. Il sont déjà collaborés à plusieurs compilations et ont sorti déjà un premier ep en 1999. Ce nouveau 7 titres risque de les faire connaître un peu plus car leur « hardcore métal new school » un poil chaotique, commence à être bien en place. En effet les guitares doivent autant au Botch d’American Nevroso qu’à Ananda dernière mouture. En moins puissant quand même. Le sens du break et de la bonne grosse mosh, semble déjà bien digéré. Par contre les rares attaques plus grind tombent à plat.

Cette première démo risque de faire gicler sévère dans les chaumières. Les Bretons envoient durant quelques minutes très sonores, dans nos oreilles un peu chastes dirons-nous, un « screamo émo hardcore » de haute volée. Genre je t’embrouille avec mes influences Orchid, Reversal Of Man, et autres combos du label Level Plane et je te dégueule tout ça dans la face. Tu seras moins con ! Ces petits jeunes ont la rage. Moi aussi ça tombe bien, on risque de s’entendre alors ! . Ces quatre titres mettent le feu aux platines et même si le groupe est encore un peu sous influence (faux Orchid ?

Jim Fix est typiquement le groupe de collège rock américain qui joue une musique avec les influences du moment. Je parle bien sûr du grand mix « émo pop rock de mes deux ! ». Après avoir tourné avec les gloires locales (Chamberlain…), c’est le temps des premiers enregistrements, des premiers émois en studio. Puis vient le disque avec ces chroniques plus ou moins élogieuses. Jim Fix joue un banal indie rock US pour faire un peu trop court. Ils y mettent le cœur mais cela ne suffit pas pour les démarquer de l’énième prétendant au trône.

FAT CAT a inauguré il y a quelques temps une série de 45t. qui est ponctuée pour ce quatrième volume par ces trois titres de GIDDY MOTORS, combo anglais qui joue un gros rock surprenant pour l-historique et l-influence électronique du label anglais ! Car, ce gros chat là aime généralement tout ce qui touche au triturage binaire et autres sons sortis tout droit de la machine de Von Neuman !

PROGRAMME est francais, on les connait déjà depuis quelques temps et c'est avec un grand plaisir qu'on les retrouve sur le septième volume de la série de 45t. de chez FAT CAT ! Chant en francais bien travaillé, l'influence des YOUNG GODS est très sensible, sans doute parcequ'ils empreintent aux suisses cette boîte à rythmes aux sons si abruptes tendant vers la batterie rock !

THE PUPILS, on ne connait pas comme çà, ca parait bien pop en tout cas ! Et bé, c-est dire si le nom est bien trouvé car c-est encore plus pop que çà ! Ce side project des américains ASA OSBOURNE & DANIEL HIGGS de LUNGFISH joue comme si CHRIS KNOX s-était soudainement réveillé américain : la comparaison est sans équivoque et l-esprit lofi est des plus revendiqués ! LUNGFISH est, parait il, le seul rejeton sur DISCHORD qui ne soit pas originaire de WASHINGTON DC !

GIDDY MOTORS s-est fait découvrir par ce single dans la nouvelle série de 7 initiée par l-anglais FAT CAT RECORDS ! Alors que le 45t. n- avait pas convaincu plus que çà, on peut maintenant affirmer que le premier album des anglais fait bonne figure dans la discographie noise rock de l-année 2002.