Dans la série WEASEL WALTER va bien, il y a nos gentils XBXRX très à l-aise avec leur Noise rock tendu du slip. En attendant le DVD du master of THE FLYING LUTTENBACHERS, on le retrouve derrière les fûts du XBXRX (Oakland / USA) pour un nouvel album chiadé comme jamais. Avec un chouilla plus de mélodies et un son plus crade qu-à l-accoutumée. Toujours à l-aise et facilement reconnaissable derrière ses furieux toms en quinconce, la caisse claire tendue et le pied bien en forme, les guitares et les voix n-ont plus qu-à suivre le trépidant du Weasel.

Ca faisait longtemps que je voulais parler de ce type, lui, mon CALVIN qui a bercé tout l-enfance des gens amoureux du j-m-enfoutisme punk, à l-origine du BEAT HAPPENING, de K RECORDS de l- INTERNATIONAL POP UNDERGROUND des années GRUNGE, des HALO BENDERS avec DOUG MARSH de BUILT TO SPILL ou des DUB NARCOTIC SOUND SYSTEM dans un versant dub blanc pop lofi très détendu du slibard. Que tous ceux qui font du LOFI et qui n-ont pas été touchés par ce type lèvent le doigt. Aucun doigt levé, je m-en doutais.

De l-anarcho punk décalé dans la NO WAVE, c-est pas souvent chez LOAD, c-est même peut être une première qui sait ? Néanmoins, ce disque ci touche à mes années flinguées à DOG FACED HERMANS et autres THE EX. Pour l-heure actuelle je taperais dans le génialissime album des BLACK EYES sur DISCHORD d-il y a 3 ans. Du bruit dansant, décalé dans la dissonance, ornementé d-un sax qui traîne ses mélodies rockeuses, chanté comme on rappe sur du rock, aimant la boucle, et sentir l-arbre à thé avant qu-il ne s-évapore.

L-actualité foisonnante du WEASEL WALTER n-est plus à démontrer, véritable musclor des batteries trépidantes, ce gentil Weasel s-est décidé à revisiter son joli vinyl autosortie sur son autolabel en 1995 (Ugexplode). C-est quand HAL RUSSEL quitta les FLYING en 1992 qu-apparut KEN VANDERMARK, punker (sax) cherchant, à l-instar de Waesel, une certaine dose d-énergie dans sa musique. Et c-est là que les FLYING ont éclos. A mon avis.

Scorn se fait rare. Du coup, on savoure le moindre de ses remixes, comme récemment, pour les hardcoreux suisses de Knut. “List Of Takers” date de 2004 et constitue le dernier enregistrement studio paru à ce jour. Plus « jam session » que véritable nouvel album – une seule plage, et quelques sons et samples entendus sur de précédents opus – ce CD rappelle surtout à quel point les beats et basses du sieur Harris sont irrésistibles. Le genre qui vous démonte des genoux aux hanches, vous masse vigoureusement les tripes et vous ballotte le ciboulot jusqu’à l’épuisement.

Tour à tour braillarde et caressante, tendue et tordue, brillante et dissonante, cette œuvre en deux parties navigue avec talent entre coups d’éclats et silences éloquents, livre d’impeccables ballades à fredonner autant que d’impressionnantes complaintes crépusculaires, sans jamais manquer de distance ni même d’autodérision. Décidément au dessus du lot, Volcano… http://www.blrrecords.com

842 Husquet est invité chez les allemands de Sonig et en profite pour nous enfin livrer un nouveau recueil de comptines décalées, de ritournelles déréglées et de fanfares farfelues. On se régale de l’ingéniosité des compos, aussi décontractées qu’elles sont alambiquées. Joyeusement foutraque, donc, bien trop d’ailleurs pour être confondu avec un disque pour les enfants, « Nico & la berlue » trouve aisément sa place dans le catalogue du label, aux côtés des Wewie Stonder, Scratch Pet Land et bien évidemment des géniaux Mouse On Mars.

Une claque dans la gueule. C’est la devise du trio américain. Noise à mort. Des guitares comme des perceuses, une rythmique en verre pilé, des éructations et geignements pour seul chant. Le rock industriel dans tout ce qu’il a de plus sauvage, de plus malsain. Profiter des espaces de repos. Reprendre son souffle avant la nouvelle avalanche de clous rouillés, avant de remettre les doigts dans la prise. Eprouvant ? Salutaire ? Ca dépend de l’humeur du jour ! http://www.fusetronsound.com

Magistral. Le flamand Atomhead, qu’on connaît aussi et entre autres sous le pseudo d’Undacova, fait tout péter. Ultra-rapide, ultra-violent, en morphing permanent. On y entend tout ce qui nous excite depuis 5 ans, la fièvre du break, les pétillements IDM, les dérapages du glitch, le flot continu du speedcore. Harassant, fascinant. C’est un peu la marque de fabrique du label, me direz-vous. Oui, et on tient sans aucun doute ici la meilleure parution à ce jour. http://www.hangars-liquides.com

Sorti après le 26ème volume, ce n°24 suit le même itinéraire tortueux, sur les traces du manifeste « WTC.XTC » publié en 2004. Son speedcore n’est plus ici qu’un songe rythmique, balayé par les vents synthétiques. Pas d’accalmie pour autant. Et gare aux imprudents. Pour preuve, les tumultes de la face A, semblables à ceux d’un torrent de montagne. Beau et dangereux. La Peste, ou le paysagiste de l’extrême. http://www.hangars-liquides.com