ZËRO SJ ESAU / LE VOLUME COURBE dimanche 28 octobre 2007 Pannonica / NANTES

ZËRO_SJ ESAU / LE VOLUME COURBE_dimanche 28 octobre 2007

Le samedi rien, le dimanche, c-est festival yamoy, pas eu envie de claquer de blé pour ZITA SWOON. Pu un rond et aucune envie de quémander. Je ne lêche pas moi... Bref, direction le petit GRIMAULT près de l-île Versailles. Cool, personne, chui trop tôt, encore cool « substance » à burne. 3,5,0,1,2,5, go! Ouai, le vieux type derrière le bar m-a l-air bien sympa. Une bouffay please ! Aller, vlà du gens qui arrive, Ce milieu est très pop et souvent hipe comme tous les jeunes étudiants qui organisent et qui sont fiers d-organiser. Toujours le « c-est moi », ou le « mon » ou le « mien » dans les yeux. Sans doute trop de bons goûts et un manque de relief. Le bon goût à NANTES, RENNES ou PARIS, ce sont les memes, ils ont tous 15 ans d-âge et prévoit tous de bosser dans la culture. Allons allons, foutez moi la paix et arrêter de me mordre les mollets avec vos grands mots à la con et votre oeil lubrique près à me manger le choufleur. Fait gaffe je ne suis pas d-humeur. Alors on se tait. Et heureusement que NANTES a son SPOUTNICK bordel ! Merde, où je vais là, bon, alors, le monde, ah oui, ca commence à faire serré là, tiens un bab arrive sur scène, SETH FAERGOLZIA, (le chanteur d-un groupe nommé DUFUS...) oh putain, vite dehors, horrible, du folk grandiloquent, barbu, qui serait près à me gratter les ongles de pied contre un bon pétard de Weed bien senti. Hey, je vois Aldéa là à travers la fenetre, merde il se casse, arnaud et marie arrivent, yes, de l-air... Direction l-asiat- du coin, « bonyour, bonyour », aller, le PANNONICA est juste là haut, on rejojnt Gros Greg qui s-est défait la tronche hier soir chez nos chers JOSE BOVE Lorientais. Greg a la gueule des bio jours. Lui manque sa couverture rouge ;-) ok pas de private joke. La biere est toujours aussi cher dans ce lieu, l-humeur toujours aussi consensuelle, on n-y fume plus depuis longtemps, c-est une salle de vieux jazzeux, je parle du jazz à papa, bon j-exagère, je parle du jazz à cravate rose, du jazz qui n-a pas de goût, du jazz qui n-a tellement pas de goût qu-il ne sait plus comment faire lorsque le concert du soir n-est plus du jazz mais du rock. Alors, voyons nos discs rock dans l-étagère du haut. Tiens, un gainsbourg, tiens, c-est rock ca gainsbourg. Bref, le bon goût du PANNONICA est tout là. Allez, j-arrête, mais ca commence à me mettre en colère cette soirée. Le premier groupe, qu-on appellera X me rappelle X il y a X années. Ca fait de la pop à la SARAH Records de ma jeunesse et ca se croit ingénieux. Dire que toute l-ingéniosité de la France de demain est là. SARKO, fous donc la merde la dedans ;-) (on est provocateur ou on n-est pas...). En même temps, je ne sais pas s-ils sont tous francais. Il semblerait que le trèfle soit le plus présent ? Ah suivre. Bon, seconde partie, un type seul, qui a déjà joué hier soir il paraît et qui refait son set. Il y met du sien, mais le « sien » est trop ANTICON pour ma tête. Je veux du LUGOSI moi ce soir. Je suis un viandart. Vite une clope dehors. Putain je me sens mieux dehors. tout le monde est dehors. Enfin ZERO arrive, ca commence, du tribal plein les pinceaux, le son caractéristique de mes années BASTARD, ahhhh, mais merde, oh je t-ai vu monsieur le gros moustachu à la cravatte jaune, hey, mais je, dis là, je t-ai vu, arrête de baisser le son, nous ce qu-on veut c-est du plus fort, pas du rose, ni du jaune, allez allez, et puis merde, obligé de gueuler « plus fort » bordel.... Yes, le sonoman des lyonnais à monter le potard. Yes, ca part, je pars, c-est bon, et ca commence à merder, même le batteur fait qqes merdouilles, pas grands choses, mais il y a des moments ou on ne le sent pas à l-aise, le changement d-instruments entre chaque morceau casse le rythme, mais ceci n-est qu-un détail comparé à un manque d-envie probant. Je me suis même dit ah mais merde, ya pu rien la dedans, c-est vide, ces machins bluesy à la JOHN SPENCER qui arrivent comme un cheveu sur la soupe, ces petits morceaux à une (unique) idée/boucle, merde, c-est un manque d-envie, ca fait une semaine qu-ils jouent, qu-on ne me disent pas qu-ils manquent de répèts, non, ils manquent d-envie, c-est çà qui me transperce, c-est çà ma viande du soir, c-est du rassi à 12€ qu-on me sert. Putain, on plie, back to the lit. Les yeux sans les oreilles et le compteur à ZERO. http://www.pannonica.com