CAREER SUICIDE invisible eyes 12- Feral ward records 2005
J’ai pas causé depuis un bout du career suicide. J’ai du les rater deux fois à Montréal rien qu’en un an. C’est dire. Ils sont partout au Japon, au Gloom festival, en Californie et ici. Bon, ils en ont fait des sorties dont le split désastreux avec les effroyables Jed Whitey. Mon dieu des groupes comme cela, cela existe encore ? M’enfin, y a un truc bien dans Career suicide, c’est justement la convergence des genres et le renouvellement sacrément dynamique qu’ils font du punk rock. Ici, on croise les slaughters and the dogs, circle jerks, zero boys, et compagnies. Mais avec un son plus dur, plus rude, plus brut et encore un tube : Bored Bored Bored à la slaughter and the dogs. Des compositions plus bordéliques qui correspondent bien au foutoir de leurs concerts (au moins à l’inconditionnel où ils se sont livrés à un vrai germicide). D’où une sacrée réunion de publics : rock, punk et hardcore. C’est vraiment ce genre sans genre qui fait du bien aux scènes….Un bon maxi très punk rock 80 avec six bons morceaux, une belle pochette, et encore pas de paroles (ben merde !) mais un joli poster.