oh embrasse moi, vas y le lyrisme, vas y jete toi en moi... iooooouu... J-ai franchement du mal avec l-indie rock de THE PAPER CHASE. Déjà en concert sur nantes l-année dernière ca m-avait franchement donner mal au ventre mais là, j-avoue que c-est plus fort que moi... PAPER CHASE c-est de la musique salement formatée pour les inrockuptibles... Franchement, à chaque fois que j-écoute ca, j-ai envie de me prendre une douche tellement je me sens sali... Dans le style, il faudra préférer les FLAMING LIPS... PAPER CHASE, on les verra à l-affiche de tous vos magazines préférés dans 6 mois...

Jolie petite trouvaille en provenance du Japon, Dip Leg crée le pont quasi parfait entre le lyrisme écorché vif d’Envy et la passion rageuse de Yage ou de 400 Years. Mais Dip Leg a déjà dépassé le stade de rendre hommage à ses inspirateurs. Le quatuor développe de longues compositions aux multiples soubresauts qui invitent à pénétrer un univers sombre et tendu où les émotions sont toujours magnifiées par des mélodies qui cartonnent la gueule simplement. Quelques breaks jazzy rajoutent du piment à la sauce afin de nous surprendre au coin du morceau.

Déjà perceptible sur le split cd partagé avec Judoboy, Inside Conflict confirme ici qu’il a peut être autre chose à proposer qu’un groupe de balloche pour hard core kids du samedi soir. On ne peut que s’en réjouir. En effet réduire « spherical mirage » à une simple galette de brutal hardcore de plus, dans la lignée d’Hatebreed, All Out War et compagnie, serait classer un peu trop vite l’affaire. Malgré les nombreux changements de line up, le quatuor continue d’ouvrir sa musique aux multiples influences des membres du groupe.

Après avoir sorti un premier maxi sur Coalition en 2002, les Hollandais de Malkovitch reviennent avec un album présenté dans un très beau digipack. Si l’aspect « rock and roll » développé par Refused sur la fin semble encore faire écho dans la musique de Malkovitch, le quintet tend à se détacher de cette comparaison toujours un peu encombrante. A l’instar de JR Ewing, Malkovitch continue de s’imprégner du son et de l’énergie de groupe « garage » comme MC5, Blues Explosion ou The Icarus Line pour affirmer un ton plus personnel à des compositions parfois inégales.

Les premiers méfaits de Pig Destroyer avaient déjà aggravé de façon significative mon état mental, ce n’est pas ce « terrifyer » qui va l’améliorer ! Si on retrouve les gars d’Agoraphobic Nosbleed dans Pig Destroyer ce n’est pas par hasard. Si tu t’attends à un savant mélange de métal, de grind et de hardcore tu risques de voir juste mais ce n’est pas complètement ça non plus ? ?

The expectorated sequence sont des poitrinaires, qui crachent leurs mauvaises biles et leurs humeurs ravageuses sur tout. Poitrinaires sûrement pas à cause de l’hiver montréalais, mais plutôt à cause de leurs mauvaises fréquentations qui agitent beaucoup de vents froids et violents. Un peu comme dans le jour d’après. Des locusts bizarroïdes, des daughters lourdingues, des gravités plombées à la antioch arrows et autre heroin, des convergences bruitistes, aux sources d’autres dropdead, man is the bastard et autres siege. 7 crachats remplis de sang verdâtre?

L’histoire de l’âne et de l’éléphant en plein mois de novembre ? Tiens donc, on cause des élections de nos voisins du sud et des sous développés du bulbe de la maison pas si blanche ? Peut être. Voici donc le dernier album des Submission Hold, groupe de Vancouver assez reconnu pour être passé par ebullition et stonehenge records, et difficilement connu du côté Est canadien... Disons le tout de suite, on est loin d’un hardcore politisé et rageant. Non, mais tout y est d’une autre façon.

Auteur d’un remarquable Ep en début d’année, Lock And Key nous revient déjà avec un album sous le bras pour clôturer 2004 en beauté. Depuis leur premier essai rien n’a vraiment changé dans la musique de ce groupe sûrement très fan de Leatherface, d’Hot Water Music, de Broccoli… En effet ce jeune combo possède de nombreuses similitudes avec ses influences les plus affirmées ; une voix éraillée et un jeu dont chaque accords à cette capacité de vous transporter dans des émotions troubles mais toujours intimes.

Deux jeunes groupes luxembourgeois ont décidé de partager un split Cd pour présenter leurs premiers efforts musicaux. Et pour un coup d’essai c’est franchement bien foutu ! Spyglass joue un post hardcore métallique qui s’éprend de mélodies sacrément bien roulées pour décupler une rage enflammée. On pensera aux débuts de Boy Set Fire, Grade. Lorsque les riffs se font plus lourd et que l’alternance de plans calmes et furieux se fait plus présente, la musique d’Aclyss ou de Tupamaros m’est venue aussi à l’esprit.

Ce combo espagnol nous propose un indie pop rock inspiré qui ce ballade entre Sunny Day Real Estate, Three Mile Pilot, Minéral, U2 et Coldplay...je sais que ça fait de la marge mais Madee voit large et joue juste. Sur ce deuxième album il y a de biens jolis morceaux qui devraient permettre à ce groupe de percer les cœurs de nombreuses âmes sensibles. Pas de bol pour eux, ils sont sur un petit label indé et du coup difficile de se faire entendre en dehors de ce réseau…pourtant il y a de quoi plomber des merdes comme Muse ou Travis avec un pareil album.