WANTAGE n-a jamais caché son goût pour le rock n- roll et ses guitares tout feu tout flamme. N-avez qu-à lire les chroniques dans ce site concernant le label américain. La guitare est en effet le point commun de tous ces groupes influencés par ce rock couillu et énervé. Une compilation de deux disques, joignant des formations issues de tous les continents aux origines musicales complètement hétérogènes.

Ah ca ne paye pas de nom comme ça... NOREASTER MEDIA est le label du zine du même nom (www.noreasterzine.com), SOUTHKILL est leur premier disque. Né de la rencontre de 2 personnes qui n-auraient logiquement jamais du se croiser (Jason KERR/Dunedin/Nouvelle Zelande et John Dudley/New York/US, SOUTHKILL me rappelle les premières moutures de GOD MACHINE (et pas MACHINE GOD...), NOISE spatiale, mélancolique, lancinante.

Deuxième album pour les norvégiens. le trio batterie, basse, violon retrouve les joies de la noise/nowave. Lourdeur musicale dans le bon sens du terme. HANGED UP mêlé aux MELVINS mixé avec une dose de GOD HEAD SILO pour la distorsion énorme sur la basse, c-est sûr, ca colle aux oreilles. Détraqués du ciboulot, noir c-est noir, il n-y a plus d-espoirs, ces trois là ont déjà écumé l-Amérique et l-Europe avec leur précédente production sortie chez LOAD en 2003 (cf chronique STNT).

Le nouvel album des FLYING est sorti chez TROUBLEMAN comme depuis quelques temps. Toujours cette énergie bien punk dans l-âme, cet amour de la distorsion, de la violence NO WAVE, ni du lard, ni du cochon mais peut être bien quelque chose de plus euh... couillu. FLYING LUTTENBACHER est le projet de WAESEL WALTER, chef, batteur, metteur en scène et animateur de tout ça. A chaque nouveau disque, on change le personnel, juste pour voir et empêcher la routine trop vite installée. Alors, ben alors ? Ben alors, ce coup ci, WAESEL a tout fait tout seul.

Qui ne connait pas DAN WARBURTON dans le petit milieu de la musique improvisée/expérimentale ? Souvent affublé derrière un piano/synthé, habitué à tout ce qui couine, aux fréquences bien aigües et très interessé par les textures sonores proprement dites, il se fait aujourd-hui accompagné par Edward Perraud aux percussions (de toute sorte, batterie, tôles, instruments de cuisine...). Une batterie au jeu sobre mais violent, on joue beaucoup sur les silences, privilégiant la texture et le cachet sonore lorsque l-énergie retombe.

C-est le printemps, l-heure de la pop arrive. SUPINE TO SIT s-inscrit dans la droite continuité des bons BUILT TO SPILL, mélodies fraîches, Emo du cul, des structures assez élaborées et donc tous les ingrédients pour passer quelques bonnes journées ensoleillées près des bourgeons et autres joncquilles... Ancient SLEEPYTIME TRIO/ROADSIDE MONUMENT/PEDRO THE LION, il est inutile de préciser qu-on nage ici avec des types qui s-y connaissent dans la facon de construire une chanson.

On est dans l-indie rock dès les premières mesures. La musique de ATBPK a pas mal évolué. Certes, l-esprit SONIC YOUTH des précédentes productions est toujours présent mais dans une moindre mesure. Le groupe de JUSTIN / EPITONIC.COM connait toutes les ficelles du milieu, un son hyper produit, une voix classieuse à la 31KNOTS le tout accompagné d-un rock à faire danser tous les collèges américains en un temps trois mouvements.

Mélangez le funk rock garage de JOHN SPENCER avec la stridence et la facon de chanter d-Eric de ARAB ON RADAR / THE CHINESE STARS, ajoutez un peu de couleur jaune et bleu (ah la suède) et rockez du popotin d-une facon peu commune. Versez y une sauce moderne, légère mais bien piquante pour une séance de rock bordélique... Joachim a été le premier à s-y mettre, il a même créé son propre label (ideal recordings) où KID COMMANDO a sorti ses premières productions.

Nouveau cd pour le trio américain composé de JOHN MUELLER (percussion), JOHN MINOP (ordinateur) et de CHRIS ROSENAU (Guitare). Dans la droite suite du précédent Opus, on retrouve ces climats proches de GASTR DEL SOL utilisant aussi bien la mélodie fragile de la guitare séche que l-expérimentation à base d-électronica et les hautes fréquence chères au label autrichien MEGO. Un mixage entre l-inquiétude électronique et la chaleur du bois. L-arrière plan tout en couche électronique pourrait aussi plaire aux afficionados des disques de GUNTER MULLER de FOR 4 EARS RECORDS.

L-enregistrement de ce disque a commencé bien avant -chaiming the knoblesome- leur précédente production. Il a débuté en 2001 très précisément et tout ça a abouti 3 ans plus tard en juin 2003. L-album se décline sur un plan très particulier et reprend évidemment l-esprit classieux qui anime les prédédents albums du combo : longs morceaux, amoureux des boucles, des voix féminines emplies d-une dose nazillarde des musiques de l-Est.