Après avoir passé pas loin de six mois dans les chiottes d’Erwan j’ai hérité du premier numéro du joli petit zine format A5 écrit et publié par Flo (éternel activiste de la scène punk hardcore DIY du nord est de la France, basé à Metz, musicien dans Hyacinth etc…) Ce zine compile les chroniques de disques parues sur son blog « pretentiouseassohole » entre janvier 2007 et mai 2007. Il nous fait part de ses coups de cœurs, ses passions totales ou ses avis moins convaincus sur les nombreuses galettes qu’il peut se procurer à longueur de temps à travers ses différents périples.

Ce groupe de Nancy doit s’y attendre mais il est bien difficile de résister tant la remarque est facile (serai je à ce point faignant ?) et potentiellement fondé…Oui la musique de Caldera fait penser au « post doom » de Capricorns ou à celui du Pelican de « the fire in our throats will beckon the thaw ». Oui Caldera partage sûrement une partie des influences du gang de Chicago. Oui, à la première écoute cette galette peut sentir le rip-off …mais l’erreur serait de s’arrêter, une fois de plus, à ses premières impressions n’est ce pas ??

Comme le nom du groupe le suggère ce duo guitare batterie instrumental de Toulouse (ex Les Yes, Dirty Fonzy…) joue avec des « bandes enregistrées » sur lesquelles on entend entre autres, des claviers new wave (kitch ?), des extraits de dialogues ou bien une basse synthétique groovy au possible. Ainsi vous ne serez pas surpris si j’avance les noms d’un Don Caballero playschool, un Sincabeza passé à la moulinette zouk Trans Am ???

La discographie des rosbifs de Nottingham a permis aux plus étourdis d’entre nous de (re) découvrir l’armée de robots volants courant 2006. Et maintenant qu’ils reviennent par l’intermédiaire de leur premier album je ne vois pas trop comment échapper à leur hardcore ultra vénère et son déluge de pains dans la gueule !!! Entre « emo violence », « spazz core », « grind core », « d beat crust de salon » les robots volants balancent leur fusion de ces « sous-genres » qui prend forme et laisse libre cours à une furie sans pareille.

Sans y passer des heures j’ai bien l’impression qu’aucun groupe n’est apparu dans le paysage musical poitevin dans le sillage des Seven Hate durant leurs dix années d’existence. Originaire de la même ville We Want Sound aura attendu (à quelques mois près) l’année de la séparation du quintet de punk rock mélodique poitevin pour pointer son nez. Si je fais un parallèle entre les deux groupes vous imaginez bien que c’est pour vous parler de leurs musiques respectives qui ont plusieurs points en commun.