Ce n-est pas la première fois qu-on croise Unruh sur une petite pièce de vinyle noir. et ce n-est pas la première qu-on est impressionné par la puissance de feu de ce groupe de hardcore lourd, écorché, métal. A l-écoute de ce morceau on pense au Converge d-avant when forever comes crashing et avec une petite touche grind du meilleur effet en intro. Du tout bond même si c-est un peu court. Creation is crucifixion ça commence grind pour poursuivre hardcore métal mais très heavy métal avec solo et tout et tout pour conclure death métal toujours avec des solos. Bof.

Après un premier 7--, un 10-- et un album je découvre enfin Craving ! Ce quatuor en provenance de Stuttgart nous délivre un émo noise rock bien balancé sur la face a. On pense au dernier album en date de Kurt, un peu à 3 penny Opéra en moins mélodique et moins teigneux. Les deux morceaux ici présents sont plaisants pas renversant. Il y a cette rythmique et le chant sur la face b qui lorgnent vers Jesus Lizard petit cul. Tout cela avant que ça pette du feux de dieu. J-aime bien ce côté retenu/ lâché. Vraiment sympa. Un 7-- qui fait dresser l-oreille comme dirait l-autre !

Agression grind pour commencer. Une chant guttural ouvre les débats puis vient une voix plus criarde. L-urgence est là. Le métal hardcore grindissant aux passage émo ambiantesque est là aussi. Et ça s-entend. On est en terre connue. Costa-s Cake House va et vient d-un passage tendu à un déferlement de riffs saignants. L-action est soutenue mais rien m-excite vraiment. Sorte de Mörser couplé à Catharsis, les Costa-s peinent à me tenir en haleine sur six titres. Des idées sont présentes. Les influences aussi. Cela manque encore un peu de personnalité. D-âme ? ! On verra bien par la suite.

Le premier 7’’ de Cloudburst ne m’avait pas plus marqué que ça. Les deux titres ici présents jouent dans une toute autre catégorie. Leur hardcore new school s’est fortement métallisé pour aboutir à une débauche de décibels rageurs et légèrement chaotiques. On pense à Catharsis ou aux premiers morceaux composés par Cave In. Il y a même ce refrain émo mélodique heavy qui clôt le premier morceau, qui risque de mettre tout le monde d’accord. Il y a un petit côté école Ananda «habeas Corpus » pas déplaisant et bien senti.

Nouvelle production du très interessant label parisien RUMINANCE (fred GORDZ on control !) avec ce split 7 tout jaune et cette pochette transparente au design si soigné ! Cheval de frise, ce duo bordelais guitare acoustique ' batterie nous ravie encore une fois par cette fraîcheur et ce côté si personnel et déglingué ! Un titre dans la droite lignée de l'album ! CDF est le groupe français à ne surtout pas manquer en ce moment ! (allez donc écouter un titre de CDF en partie 'sons' de stnt !).

On rentre dans ce deux titres par une longue intro aux claviers. Un légère voix féminine et langoureuse étire un chant assez plaintif. Le rythme vient nonchalant. C-est de la pop sur le label de Swing Kids et Locust! Les guitares font penser à Sonic Youth derniers albums. Les mélodies sont en places. Quand ça décolle un peu on pense à the VSS/ Slaves/Sunshine en plus mou et moins inspiré. Pas mal, mais on demande à écouter un peu plus de matière musicale pour se faire une idée un peu plus précise du plat du jour .

Bon ok ce n-est pas une nouveauté mais c-est un disque qui vous fera découvrir un groupe italien dont les élucubrations sonores vous feront certainement titiller de l-oreille si vous aimez les choses complètement fralées... Ce BZ BZ UEU se situe à la croisé de GUAPO, GOD IS MY CO PILOT et BADGEWEARER ! Vous l-aurez compris, l-esprit est complètement rock noise versus free jazz, le rythme entraînant et saccadé et le tout reste instrumental et interessant : sax, guitare, basse, batterie, toy flute. A suivre. Quant à GOD IS MY CO PILOT, il reprenne une chanson de 1972...

Le retour de l’enfant prodige suédois. Après un très bon « Venom » sorti il y a bientôt deux ans, voici 18 minutes qui mettent en bouche pour l’album à venir dans quelques mois. Si Breach a été influencé par Neurosis dès leur deuxième et excellent album « It’s me god », ils ont toujours su garder une patte bien à eu…plus direct, de par l’énergie hardcore que le combo dégage. Ce cinq titres commence par un instrumental bien léché qui pose les bases du terrain de bataille. Le reste est à l’avenant.

Et zou v-là un autre nom pour WILL OLDHAM et ce coup ci le bonhomme s-attaque à 6 reprises d-artistes qui ne l-ont pas laissés insensible : JOHN PHILIPS, PJ HARVEY, BILL WITHERS, THE RENDERERS, JOHN HOLT et TIM MC GRAW... Bon, si je vous dis que sieur OLDHAM se la joue hard core chaotique vous n-allez sans doute pas me croire et vous aurez bien raison, car il vous faudra du temps et de la patience (et encore du temps...) pour que le gars se lasse de cette musique pop countrysante qui lui est si chère !

Réputé pour être un label de hard core chaotique métallisant avec des groupes comme Absinthe et compères, voici avec Black Cat une nouvelle pièce à l-édifice sonore et bruyant du label King of the Monsters! Black Cat joue une musique où l-on retrouve des claviers avec un petit côté new wave sous acide. Derrière ces claviers très bruyants et dégueuleurs de sons, on retrouve une classique formation basse-guitare-batterie toute aussi bruyante. On arrive à un magma sonore qui fait penser à Melt Banana au ralenti et un peu à Arab on Radar pour l-hystérie collective.