Sur auxiliary records, connu pour avoir sortir le ep de Coliseum (Doomriders, entre autres), voici le nouveau ep des Breather Resist après leur album sur jade tree (voir la chro de Greg). Trois nouveaux titres? Oui et non. Mais bon. On s’en fout à vrai dire. La pochette est pas mal chouette et assez rigolote. Le vinyl rouge ou bleu. Il manque juste les paroles…dommage.

Là j’avoue que c’est du totalement inconnu (avec des pre-counterblast et ex-gan-x pour ceux qui connaissent) et sûrement dépassé. Là encore de Suède. Je me méfie toujours de ce genre de pochette à la con avec une feuille canson grise, un coup de sérigraphie dessus et une sorte de logo diabolique. Généralement, sous un truc nul comme cela se cache du hardcore bizarroide en dehors des droits chemins. Bien tombé. Trois titres très très hardcore avec un côté sombre, très germanique, très froid, presque metal/dark core et des passages pop presque folk, gentil comme tout.

Je sais : je vais encore passer pour un fou. Aller à Chicago, y trainer, faire un ou deux disquaires, y voir un concert pour finalement ramener des eps de groupes suèdois…Oui, c’est vrai : faut le faire ! Sorti aux alentours du mois de mai, le joli mois de mai, cette pochette ne pouvait qu’attirer le spécialiste de la vie politique suèdoise que je suis. Faut dire qu’en Suède en 1999, un journaliste qui enquêtait sur les suprématistes blancs (on dit cela maintenant) a vu sa voiture se faire exploser et son fils avoir les yeux lacérés par des éclats de celle-ci.

Il y a deux ans je les ai vu sur scène. J’avais pas aimé mais faut dire que la salle était pourrie, plus propice pour un bingo….surtout que je ne connaissais pas. Greg me demandait si j’avais aimé…..j’avais trouvé cela surfait, poussé et hélas pas convaincant en concert. Un côté Plastic Bertrand. Mais, je comprenais pas cette double voix, ce duo de chanteurs aux voix si différentes, si opposées et pourtant si harmonieuses, soutenues par des arrangements et des instruments assez originaux (ex : mandoline).

Premiers pas discographique de ce jeune quintet toulousain, « sous les mots, des larmes » posent les bases musicales du groupe. Passé l-intro à la Isis, Explicit Clowns met les pieds dans le plat. Tout en lourdeur, la musique du combo multiplie les breaks pas forcement tous obligatoire, dans une décharge « chaotique hardcore » plutôt en place. Mais quelques tics néo métal me laissent un peu froid.

Ca commence mal, les initiales du groupe, l’abréviation qu’ils utilisent donne MOOB. Branleurs. Copieurs. Va falloir venir me chercher pour que j’aime ce que vous faites. Début d’album me rappelle illico Queenadreena que j’ai vu il y a quelques mois et que j’ai trouvé détestable à tout point de vue (sur-joué, arrogant, malhonnête, sexué de la mauvaise manière). Chant d’écolière friponne puis rauque crié la seconde d’après, je ne suis pour le moment pas bouleversé par la chanteuse présentée comme incroyable. Un bon passage Polvo dans le 2ème morceau.

Pour les avoir oublié, je les ai oublié…un six mois que je veux écrire cette chronique. C’est un des rares groupes intéressants de WantageUsa records du Montana. Pas seulement. Même si je les préfère et de loin aux Holy Mountain de No Idea records, ces deux groupes sont presque similaires dans leurs côtés punk-hardcore et leur tentative de revenir à la base avec un côté classique à la econochrist, antichism, born against, hhig, ballast, etc. C’est un bon cd pour un bon groupe du Montana qui devrait peut être se retrouver sur Profane Existence ?

J’avais quitté les Helvètes avec le dur album Bastardiser (1997 avec ce côté Trépomen Pal, Godflesh, Young Gods, etc.). Y a ben longtemps. M’en voilà coit. Bouche fermée tant la démarche a complètement été transformée presque transfigurée. Elle s’est durçie, a vieilli, a muri et surtout pris son envol et son ampleur.

Ca doit être mon vieux fond maso - héritage d’une longue tradition familiale catholique, chemises de bure, auto-flagellation, contrition, joue droite joue gauche, ce genre d’amabilités tournant autour de la culpabilisation – mais j’adore me prendre des claques. Spécifiquement en musique, bien que je ne rechigne pas au claquage de fessier (essayez messieurs les timorés, essayez). Rabada, la dernière en date porte un nom que j’aurais plus envisagé pour un collectif électro-parisiano-novo quelque chose, que pour un groupe instrumental à guitares : Pélican.

Et voilà, je l’ai entre les mains ce double 8 pouces. 16 titres, une des deux éditions vinyl de la démo cassette des Wrangler Brutes sortie en 2003. Celle d’avant l’excellent Zulu. La même qui a été rééditée –chanceux Européens- en 12 pouces par x-mist en Europe il y a un six mois. D’ailleurs, cela serait leur filer un sacré bon coup de main que le commander….Qu’est-ce que t’en penses…Surtout quant tu sais toute l’ugly food qui ont bouffé et tout ce qui ont fait pour le hardcore en Euroland… Pour nous en Amdunord, c’est un unique tirage de 595 exemplaires. Ni plus ni moins. Comment dire ?