Quatre petits gars dans le vent du grand Toronto se la ramènent à la punk rock ­ hardcore 80. Ce seuil entre ancien et nouveau. Les influences fusent dans tous les sens des premiers albums des zero boys, corrosion of conformity, doa, reagan youth, angry samoans, germs, blast!, etc. Là c¹est vraiment bien. Mais, là où les Career suicide s¹en sortent très bien, c¹est tout leur côté énergique et puissant, un peu à la group sex de Circle jerks ou à la Christ on a crutch. Je pensais les avoir raté en première partie de dropdead. Ils ont pas joué.

12 titres pour ce vrai album des Numbers qui vient de sortir et coïncide avec leur seconde tournée nordus. J-aime bien la progression des morceaux : go to a show (des numbers évidemment!), i got a disease, hot fire et dance attack. Tout cela est vraiment numbers, électrosynthé, chanteuse batteuse assez énergique, et guitariste incisif et solo. Là pas mal du tout. Les références sont nombreuses (voir la chronque de -eeh aah-) et on peut sans complexe rajouter les suisses de Kleenex-Lilliput pour ceux qui se souviennent (dont E. Daho fut le gérant).

Un nouveau groupe Tchèque et un album qui fait suite à un ep un peu bancal, C a pour lui son ouverture d-esprit. Une entame d-album à la basse ronde et puissante, version dub d-un HOOVER en mal de fumette. On sent la fraîcheur de production, digne des meilleurs disques de chez 54°40 or fight ! C-est un peu dans la même lignée si l-on voit le versant rock à proéminence -post hard core- facon FUGAZI de la chose.

THEUSAISAMONSTER est un duo guitare/batterie américain qu-on avait découvert par la compilation de leurs deux premiers albums sortis sur leur propre labe -Infrasound Records- (cf lien ci dessous)... 3 mois plus tard, on les retrouve transformés directement chez LOAD avec un disque tout rose franchement terrible Une transformation dans le son déjà, plus conséquent, plus lourd, et ce qui es le plus probant, c-est ce changement de ton, cette facon de mélanger de jolies mélodies gluantes et dissonante avec les explosions bruitistes caractéristiques du label de Providence.

Les chiens, c-est un trio rock de Montréal qui peut se vanter d-avoir sort l-un des meilleurs albums rock de l-année au Québec. Les paroles so poètiques et tombent juste, bien balancées en français. Debout est le troisième album, après un live. Il marque le croisement de pas m d-influences, bien digérés, et surtout orchestrées par un sens de mélodie des ambiances sans délaisser l-énergie. Allons au coeur d influences: disons le franchement tout ce qui touche un axe Rennes-Nevers passant par Angers.

Les parisiens de STEAK FROM DELTA se sont formés en 2000 autour d-une bière et d-un humour volontairement dérapant... Déjà moulte disques, des minis, des longs, une K7 et aujourd-hui ce nouvel objet sur le label -maison- VIVES EAUX (avec VIVE LE ROUGE, SHUTDO...). Influence CAPTAIN BEEFHEART période -trout mask replika-, ces joyeux drilles aiment s-afficher dissonants, jouer des rythmes déglingués, s-emplir de cette énergie punk, faire de multiples références, comme sur ce -Sperm is shit- où l-on entend le NO MEANS NO à capella du VIRUS 100 en hommage aux DEAD KENNEDYS...

Voici le dernier album de ce fleuron du hardcore nord américain. Encore album de FAR. L-évolution est sensible, immédiate et toute d-une tension extrême. L-énergie est là, le son plus carré, la voie plus criante, et l influences de code of honor (beware of the savage jaw perceptible déjà dans le 2e lp), doom, Christ on parade, neurosis (pain of mind), nausea, amebi anticimex, uranus, hhig, tragedy, etc. Au passage, From Ashes Rise intègre un coté punk lourd condensé, tout en rythmiques, en basse lourde et accélération du tempo. Un très grand album intelligible.

1995, the year punk broke my heart pouvait on lire dans « Pure acid park », le dernier album du combo new-yorkais, auteur d’une abondante discographie sur Alternative Tentacles (6 albums plus tordus les uns que les autres, et tous différents, plus une chiée de singles et un faux live pour couronner le tout). 1996, le split. On comprendra plus tard que c’est le chanteur, Tomas Antona, qui se vira lui-même du groupe, écoeuré par son attitude de plus en plus déjantée, mettant ainsi fin à l’aventure.

MENTOL NOMAD est empli de rythmes hip hop, sorte de dub glauque provenant de l-électronique à base de rythmiques binaires bien grooves qui auraient eu une franche attirance vers les atmosphères torturées du génial SPECTRE ! Un type d-ambiant hip hop, l-américain de Brooklyn, qu-on avait entendu live à -fin de siècle- spécial WORDSOUND à NANTES en 1999, joue sur la longueur des morceaux, la boucle et ses sonorités lourdes et sourdes.

SPEEDRANCH n-est pas un type qu-on peut laisser seul dans une pièce ! D-un coup d-un seul, sous champis ou pas, le type peut s-amouracher de vos prises de courant, d-y passer son nez, ses bras et puis ses doigts, d-y puiser toute son énergie et de briller pendant 3 nuits derrière un mur de son, bourré au sky à crier les yeux grands ouverts dans son micro fermé ! Ce type est un véritable hyperactif, entiché de hard core venant aussi bien du rock que de l-électro ! En passant, allez donc lire une interview dans l-excellent fanzine papier PEACE WARRIOR... SPEEDRANCH ?