Poitiers ? Deux minutes d’arrêt qui n’en finissent plus…Une gare retapée sur un marais et un champs de ruines humaines. Ville médièvale, coincée entre deux cours d’eaux. À l’abri des regards et passage entre la plaine du nord et le grand sud ouest ouvert à tous les vents et clos sur tous les Chouans. Sans trop de personnalité. Une grosse bourgeoisie de « fonctionnaires » étatistes. Un bas peuple, lumpen prolétariat et des champs, des forêts, des champs, la campagne.… Un microcosme assez étouffant de ce qui se joue partout en francophonie.

Le disque du soir de la fin de l-hiver. Du mou qui pète haut. La tentation de la musique de chambre, de l-humeur vagabonde aux relents automnaux certains. Je me soigne. Je n-ai pas peur. THE ONE ENSEMBLE est le nouveau nom du THE ONE ENSEMBLE OF DANIEL PADDEN. C-est toujours la même troupe, mais il y a eu rebellion dans les rangs. C-est bien. Ca met les choses au clair. Un SYD BARRETT en musique de chambre pourra peut être éclairer les deux pelés qui vont lire ceci. Oui, SYD BARRET de chambre. Ca me va bien. Avec toute la dope qui va avec. Comprenetched ?

Je les ai déjà croisés en contrée sauvageonne via des détours rythmiques bien trempés. Un monde. MONOTRACT (fondé en 1998), c-est 3 marrants, une fille, criarde de nature, et 2 gars grassement lotis de muscles rythmés, de doigts précieusement arthrosés par l-humidité de l-usine et à l-oreille délicatement tournée vers la rouille électronique. Ca crisssse. Mon dieu, mon dieu, ça suinte bon l-église, que dis je ,la cathédrale, la Mosquée... Je prêche en terrain conquis. C-est d-obédience rock, ça a le goût de l-automne, l-énergie du printemps et l-humidité du climat anglais.

Ah ma bonne dame, les goûts et les couleurs vous savez... zaurait pu s-appeler CORN, franchement, pas notre truc cette mauvaise variété... http://www.ruminance.com

Ces ex Paint The Town et Flyswatter ont déjà bien bourlingués dans la scène hardcore internationale avec leurs précédents combos. Malgré les années ils ont toujours les muscles saillants, la bave aux lèvres, mais se sont redécouvert un cœur. A savoir que ces grands garçons aiment la mélodie et ne crache pas sur des plans catchy avec de grosses guitares hardcore à l’héritage métal à peu près digéré.

Les normands reviennent parmi nous avec ce deuxième album de leur émocore mélodique aux racines punk rock qui font tout le charme de leur musique. Ravi sait soigner ses compos. C’est pas ici que tu trouveras un son putassier, des riffs qui sentent des gimmicks de seconde zone. Sans renouveler le genre Ravi joue sa partition avec une aisance, un à propos convaincant qui transcendent des chansons qui avaient déjà tout pour fonctionner à merveille.

Le deuxième cerveau de Pinback revient pour un nouvel album solo marqué par la naissance de son fils ce qui semble avoir pas mal modifier sa perception du monde. Etre père ça change un homme paraît-il. En tout cas ça change Rob Crow qui dans la lignée de The Ladies (son duo avec Zack Hill de Hella) essaye de faire évoluer sa formule ou son écriture. Si lors de la collaboration avec le marteleur de fûts d’Hella il se dégageait une énergie particulière du jeu de Rob, sur « living well » on retrouve plus facilement les climats déjà entendus chez Pinback.

Les hollandais nous reviennent avec un deuxième album de hardcore rock and roll post Refused…voilà une banale entame de chronique qui situe rapidement le sujet dont on va traiter dans les phrases suivantes, et qui devrait m-éviter d’en dire beaucoup plus, pourtant... Sur ce nouvel opus les gaziers de Malkovitch au line up remanié ont voulu faire évoluer leur musique.

Si je me souviens bien j’ai du assister à un de leurs premiers concerts au Mondo Bizarro/Rennes il y a pas loin d’un an et autant vous le dire tout net ce ne m’avait pas forcément convaincu. Pourtant ce all star band rennais a de quoi rendre sa musique plutôt alléchante car il comprend dans ses rangs Laetitia Shériff, Régis Gautier (Moller Plesset), Daniel Paboeuf (Marquis de Sade), entre autres. Trunks vient donc d’univers musicaux variés (chanson, noise rock, indie rock, cold wave…) et constitue un vrai point de rencontre entre cinq personnes prêtes à en découdre.

Ultraphallus en provenance de Liège, Belgique, joue un noise rock lourd et lent. Ultraphallus en provenance de Liège, Belgique, joue un noise rock lourd et lent et fait fortement penser aux Melvins. Ultraphallus en provenance de Liège, Belgique, joue un noise rock lourd et lent et fait fortement penser aux Melvins tout en dévoyant un peu le genre par l’intermédiaire d’une ambiance oppressante.