RODELIUS + CHAPLIN : king of hearts (Sub Rosa 2012)

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Des fois tu te dis qu'à force de cliquer sur des "j'aime", on se demande ce qu'on aime vraiment ! T'aimes tout ? CHAPLIN, le père, moi oui, je crois. Christopher, par contre, un peu moins... Christopher, c'est le dernier des 8 enfants de cet illustre père, celui du "cirque" et des petits pains. Charles était aussi talentueux pour le cinéma que pour la musique. En tant que compositeur, ce type était d'un talent extraordinaire. Difficile de naitre après un tel engin, surtout dans le milieu artistique (enfin, difficile, je  vous entends déjà...) ,c'est en 1962 que nait le denier rejeton de sexe masculin de la fratrie (Chaplin meurt en 77 à 88 ans). Christopher étudie le piano et part pour Londres sur les traces de son illustre père pour devenir acteur. C'est en 2005 qu'il reprend du service au piano et c'est en 2010 qu'il fait la connaissance de ce vieux pionnier de Hans Joachim RODELIUS lors du festival "Gugginger Irritationen 2" à Viennes. RODELIUS l'invita lui et son piano à collaborer pour créer une pièce diffusée par la BBC pour l'occasion... Le résultat de cette collaboration est ce joli disque chez SUB ROSA à la saveur sucrée salée. C'est la rencontre d'un alliage indolore, ca passe, plutôt pas mal au départ, sur les 6 premières compositions pour être précis, un peu décalé, des envolées de violons bien senties, des orchestrations dignes des meilleurs orchestrations de la période Canetti des annes 60. Mais ce disque devient sacrément consensuel, voire limite atroce à partir de la track 7. Ca part dans le vide intersidéral et dans le remplissage ensuite, du jazz à cravate rose et à la chemise jaunie par le temps... Horrible... Un disque de stars à moitié vide, est ce que çà vaut la peine d'être produit en ces temps de profusion d'oeuvres expérimentales ? Apparemment oui d'après le belge Sub Rosa...