INFERNO PUNX , japanese underground hardcore punk scene 1989-2003 84 pages (8 en couleurs) Mcr compagny 2003

Parmi les derniers livres que j’ai trouvé, y a un truc sur Dylan, sur Brel ? Ben alors cela vous intéresse pas? Tambourine man…les amants, la valse, … Ok ! Ok ! Quoi d’autre ? Un fanzine (fait par un ex-Gloom) de luxe, papier glacé, quelques pages couleurs, format a4, et le reste en noir blanc gris. Un truc assez chic de 84 pages et assez cher aussi. Un truc que Christian du saturation.ca m’a refourgué. Il sait que je suis du livre, du fanzine, du photozine…. Alors quand il y a un truc avec des pages, c’est pour moi et c’est tant mieux. Pourquoi ? car il s’agit d’un livre de photos sur les groupes punk hardcore et une part du public japonais durant ces dix dernières années. Bon, on sait tous comme c’est difficile de trouver des disques de groupes japonais. Le Japon est juste un gros marché pour les scènes punks et hardcore (etc) occidentales –dirons nous-. Juste dans un sens comme d’habitude. Puis avec le taux de change et le prix du billet d’avion, c’est pas la porte d’à côté de toutes les bourses. Donc, depuis plus d’une vingtaines d’années, les scènes punks japonaises (et asiatiques) semblent non se rapprocher mais s’éloigner toujours et toujours. Y a bien quelques trucs : melt banana, zeni zega, guitar wolf, etc…. mais jamais rien de très fort, de bien dur, de bien kamikaze. Un des rares sinon le seul truc fut (passé simple si vous plait) les deux compilations vinyls de Jungle Hop International en 1987, un lp et un ep, quelques articles repiqués de MRR, et un point c’est tout. Difficile de trouver the stalins, lipcream, fuck geez, sic sic, rose, y a quinze ans…alors le reste. D’où, pour moi, l’importance de ce photozine qui touche la seconde vague hardcore japonaise de 1989 à 2003. Hardcore au sens large, crust, d beat, pun Il y a 8 pages de photos couleurs, et tout le reste est en noir et blanc. Côté photo, c’est entre de très belles photos et un catalogue de photos souvenirs avec des tracts, des affiches. Mais, c’est formidable de voir les salles, le public, d’entrevoir autre chose. C’est le génie de ce photozine. La dernière photo à l’intérieur du livre est sublime, ce type habillé en orange mécanique… Bref, on retrouve disclose, évidemment, gloom, life, the addiction, soothe, sds, anti authorize, etc, etc et etc. Un seul reproche sans en être un, toutes les photos auraient méritaient d’être publiées en couleur car cela flashe pas mal aux niveaux des looks, des cuirs et des couleurs, sans oublier le son… http://www.dance.ne.jp/~mcr/