JOHN BUTCHER & MARK SANDERS daylight (Emanem disc 2012)

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Je sais que tu ne sais plus quoi écouter. Un coup tu vas voir ailleurs, un coup tu y reviens, un coup, c'est en dehors. Y a t'il une ligne ? Je dis oui. Un peu de musique improvisée, ça ne mange pas de pain. Deux stars du genre, JOHN BUTCHER au sax ténor et soprano et MARK SANDERS derrière sa jazzette. 2 anglais qui ont passé leur adolescence sans se côtoyer dans les années 70/80 dans les banlieues de Londres. Classe 1954. Comme les punks.

THEE OH SEES + ICEAGE + THE SPITS @ NANTES le 29 MAi 2012

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STEREOLUX, la salle de Jean Marc Ayrault. Tout dans la stéréo. Stereolux a remplacé l'ancien Olympic et est situé dans le complexe culturel de la ville de Nantes. Près des machines. THE SPITS n'a pas démarré que le luxe, ca a été d'avoir une panne. Puis ca démarre. Puis tu te dis. Dis donc, les RAMONES, ca me parle. Puis tu te dis, Dis donc je le connais ce morceau. Puis tu te dis. Oui je le connais ce morceau. Puis tu te redis que tu le connais ce morceau. Puis c'est déjà fini.

CAFE FLESH lion will no longer be kings (Head records 2012)

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J'aime cette viande laissée à l'abandon au soleil. Depuis que j'ai reçu ce disque, il ne quitte plus ma platine. Ca commence punchy comme dans un morceau énervé de Mc LUSKY / FUTURE OF THE LEFT, ça s'envole en rouleau-compresseur à la façon des vieux COWS, les cuivres y font beaucoup, la basse bandante (et bien du ventre) file droit dans les jupons de David Wm Sims de JESUS LIZARD, la rythmique alerte est droite comme un zob plein d'entrain. Ca rock gras. Comme j'aime.

TOTAL FUCKING BLOOD blaze the lord (Freedom From 2007)

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TOTAL FUCKING BLOOD de Minneapolis a débuté en tant que duo basse batterie en 2005 avec Pete Biasi (basse / chant) qu'on a déjà vu dans Double Bird, Signal To Trust, Falcon Crest(...) et de Ben Ivascu à la batterie qu'on a lui croisé dans STNNNG, Signal To Trust, Private Dancer(...).

PHILIPPE PETIT fire-walking to wonderland (Aagoo Records 2012)

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Chapitre deux. Après nous avoir fait saliver avec un premier tiers de ce nouveau projet (la trilogie "extraordinary tales of a lemon girl"), Philippe Petit revient avec de nouveaux univers tortueux et expérimentaux. Marseille d'où est issu Petit est ici l'équivalent de Berlin ou de New York tellement l'urbanité du bonhomme semble marquée. Ne chercher pas l'acoustique sur ce second chapître, c'est plutôt vers les élucubrations chimiques d'un Asphodel qu'il faut chercher.

ZEUS! s/t (Bar la muerte, Escape from today, Off-set, Sanguedischi, Shove, Smartz 2011)

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Quand on parle de Bologne, c'est soit pour la sauce de ses pâtes, soit pour son club de foot ou soit pour ses tremblements de terre... Mais peu pour ZEUS! Pourtant, quand on écoute ZEUS!, soit on part manger des pâtes, soit cela provoque direct un tremblement de terre... Car le duo italien développe un noise-jazz-grind rock des plus vivants. Paolo Mongardi et Luca Cavina se craquent dans un disque baroque, intelligent et vivifiant. Baroque parcequ'à en foutre partout, ils ont l'intelligence de n'en montrer pas tant que çà. C'est étonnant.

FATHER MURPHY anyway, your children will deny it (Aagoo records 2012)

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Portés par des ambiances qu'on a coutume de rencontrer sur Montréal, les trois italiens de FATHER MURPHY n'en sont pas à leur coup d'essai. Il n'y a qu'à voir leur discographie (depuis 2003 !!!) pour s'en rendre compte.

SCHISM NEW YORK HARDCORE FANZINE reed Bridge 9 press (128 pages n/b)

SCHISM NEW YORK HARDCORE FANZINE

New York Hardcore….Cela tape dans ta tête. Putain trainer dans lower east village en 2005, où tout est tout propre….tout est beau et bien tranquille….Hein quoi il s’est passé quelque chose à New York ? Y a encore un New York qui se tient debout ? Une scène de vrais mecs bien virils, bien purs et biens collégiens….La vraie scène hardcore : ONLY FOR THE STRONG. Le truc qui faisait flipper tout le monde. Quoi? La scène hardcore de New York, ce truc de straight edge fasciste et nazi. Du skinhead hardcore comme l’écrivait Thurston Moore à l’époque à propos d’Agnostic Front.

THE LOVEKILL the sleepover cd Astro Magnetics 2005

THE LOVEKILL the sleepover

Juste avant d’entrer dans le grand bain, là où on nous supprime notre belle bouée canard …The Lovekill fait encore un dernier petit tour à la pataugeoire durant trois chansons, dont deux qu’on retrouvera sur le prochain album (mmh ??) prévu début 2006. The Lovekill joue fin, sans maladresse apparente si ce n’est un chant au timbre de voix parfois un peu faux, ce qui donne finalement de la personnalité à des compos prévisibles mais sacrément bien montées.